Vanessa en Harmony

Tout est une question de stratégie !

J'ai découvert le monde des échecs grâce à mon amoureux qui est un bon joueur et passionné par la philosophie échiquéenne.

Nous sommes partis à Megève, c'était pour assurer l'organisation et le bon déroulement de l'université Kasparov, champion du monde.

J'ai pu rencontré plusieurs maîtres dont Gary lui-même. C'est un personnage, au grand charisme qui m'a donné envie de mieux connaître ce monde qui paraît si fermé. J'ai découvert à travers cette semaine des personnes formidables et de différents milieux, tous liés par la même passion, les échecs.

N'importe qui peut jouer aux échecs. Quel que soit son âge, sa langue et son niveau social. Tout est une question de stratégie, de mémoire. C'est une sorte de bataille intellectuelle qui peut durer des heures ou quelques minutes.

J'aimerais savoir jouer aux échecs, cela me permettrait peut-être d'être plus stratégique dans ma vie et moins dans l'émotionnel.

La STRATEGIE, ce mot qui me hérisse le poil. Il faut faire preuve de stratégie dans tout et pour tout.

Il devrait y avoir une matière "stratégie" comme le Français, les maths etc....

Pour moi, il y a ceux qui en ont et les autres, dont moi, qui pense que tout cela est virtuel.

Et pourtant, être stratégique est important pour obtenir ce que l'on souhaite. Surtout dans le milieu professionnel. Ce qui est important, c'est de prendre son temps et de positionner ses pions afin de parer aux attaques adverses.

En gros, c'est la guerre.

Moi je suis beaucoup trop naturelle et spontanée pour faire preuve de stratégie. Je pensais qu'avec l'âge, ça irait mieux, que nenni....

Pour le moment j'essaye de faire preuve de stratégie avec mon pin's pour qu'il fasse ses nuits, mais c'est plutôt échec et mat pour moi.

Un sein sinon rien !

Décidée à arrêter progressivement l'allaitement, j'ai voulu remplacer une tt par un biberon.

J'avais cru comprendre sur un forum qu'il fallait que j'arrête de manger trop de laitages (j'adore cela ça me cale la faim) car ça passait dans mon lait et était mauvais pour mon pin's. J'ai donc décidé d'arrêter l'allaitement car si je ne peux pas manger ce que j'aime, ça me demande trop d'efforts et du coup, je me gave de choses qui me font grossir, cela joue sur mon moral !

Dans le biberon, j'avais pris soin de récolter mon lait à l'aide du "tire-lait", afin que ma chiffouille ne soit pas totalement dupée.

Que nenni, celui-ci a gentiment pris le biberon et moi, pleine d'enthousiasme et de fierté, j'ai passé 15 minutes à l'encourager et le féliciter :

"C'est bien mon amourrr, il est bon le lait de maman, hein"

lui : "han han han" voilà à peu près le bruit que fait un bb lorsqu'il boit avec délectation un biberon

Et puis, il en a eu marre de cette petite plaisanterie et s'est mis à me sniffer comme un fou dans le cou, tel le bruit du cochon (ça donne ça : rrrrrrronn ronnnn roooonnn, bon je sais pas trop en fait). J'adorrrreeeee.... C'est tout doux, c'est tout chaud.

Bref, il me regardait presque suppliant (je jure je me fais pas de film), l'air de dire, bon c'est bon, on a assez joué, il est où le lait, le vrai, le bon, celui que j'aime. T'as pas le droit de me faire ça.

Bref, ni une, ni deux, je me suis mise en position wonder allaitement et là, j'ai vu ma petite chifffouille s'emparer de mon sein dans un élan surnaturel.

Il me regardait, l'air heureux avec une sorte de petit rictus, une façon de me dire, "plus jamais ça hein ?"

Alors, c'est pas gagné, mais je vais tenter malgré tout de l'habituer progressivement à un biberon par jour.

C'est un bb lover. Il a besoin de chaleur, de l'odeur de sa maman.

Pour tout dire, je m'y retrouve bien aussi, car ce que cela m'apporte, je ne l'avais pas ressenti avec mon premier petit garçon que j'avais allaité très peu de temps et sans vraiment de plaisir. Il était d'ailleurs passé au biberon sans problème.

Comme quoi, l'allaitement, ça devrait être innée et pourtant, je trouve cela plein de complexité dans la relation qui s'instaure entre l'enfant et sa maman. Rien n'est jamais vraiment gagné.

L'allaitement a son propre langage et ses codes, contrairement au biberon.

Je ne dénigre pas le biberon, car j'apprécie également cet échange. C'était d'ailleurs mon souhait de passer aux biberons, mais là je viens de me rendre compte que ça n'est pas si simple que ça.

Notre relation a évolué entre mon bb et moi et je me sens moins prête à abandonner brutalement cet échange.

Je vais remanger, ce que j'aime et on verra bien...

Je vais donc continuer dans ma quête de la voie lactée car cette dernière est en train de devenir aujourd'hui, une vraie raison et un réel choix pour tous les deux. 

3 semaines après

Et voilà à peu près la tête que j'ai, imagée par ces quelques fleurs qui au départ, dois-je le rappeller, étaient de belles tulipes.

De jour en jour, j'ai la mine défaite. J'arrive plus ou moins à camoufler mes cernes et mon teint blaffard à l'aide de certaines petites astuces mais ça n'est pas ça.

J'étais pourtant partie avec un stock d'heures de sommeil en plus lors de ma grossesse, mais rien n'y fait. Le corps ne cumule pas, il accumule la fatigue et mon plan épargne sommeil n'y change rien.

C'est sur cette petite note que je vais de ce pas chercher mon pin's qui pleure

Bonne nuit... Pour moi elle sera blanche

Famille je vous aime

Moins nous sommes nombreux dans une famille et plus les rapports sont fusionnels et imposants.

Je suis issue d'une famille éclatée avec des origines et un passé très chargé.

Russes par mon père et normande par ma mère, je ne connais que très peu de choses de mon histoire et c'est encore plus difficile pour comprendre les comportements des uns et des autres.

Ce n'est pas fautes d'avoir tenté d'élucider certains mystères, mais pour certains de mes ancètres, parler du passé est trop douloureux, alors on évite. Aujourd'hui, il me manque beaucoup trop de pièces à ce puzzle que je ne pourrais jamais finir et qui, malheureusement est à peine commencé.

Quel dommage, car moi ce passé, c'est mon histoire et malgré qu'il soit douloureux, il fait parti de moi malgré tout. J'aurai aimé pouvoir le comprendre et le transmettre.

Aujourd'hui, je construis une nouvelle famille... Ma famille, issue de mon passé, celui de mes ancètres et de mon présent.

Je veux tout dire à mes enfants en temps et en heure pour qu'à leur tour, ils puissent transmettre à leurs enfants et petits enfants d'où ils viennent (oui mais d'où ??).

C'est pour moi l'essence même de la vie... La transmission.

Sans cette dernière, nous sommes un peu orphelin et c'est ce que je ressens aujourd'hui.

Maman tente de me raconter ce que je sais déjà sur mon histoire, mais je sens qu'il manque des éléments, qu'elle même n'a pas et qu'elle essaye de se convaincre de tout cela depuis des années.

C'est ce que j'appelle une conservatrice du souvenir. Il faut parfois restaurer ces derniers car ils s'encrassent, deviennent insignifiants et se retrouvent dénués de sens.

On a tous besoin de repère et de connaître son histoire. Après chacun en fait ce qu'il veut, mais savoir, c'est un droit qu'un enfant devrait pouvoir obtenir.

Les secrets de famille sont parfois douloureux et je peux comprendre que l'on cache certaines choses.

Pour ma part, on a juste cherché, je pense, à me préserver et à force de cela, on devient des adultes fragiles ayant du mal à gérer les émotions fortes de la vie et des évènements qui nous entourent.

Je vais continuer ma quête généalogique et historique pour transmettre à mes enfants ce que je suis et devenue grâce à mon histoire.

Eux-même vont se construire avec leur propre histoire et j'ai besoin pour cela, de leur apporter tous les éléments nécessaires et ne pas vivre comme maman sur des "on dit" qui n'ont pour moi, pas toute leur vérité et véhicules des infos obsolètes.

Le passé peut être destructeur, mais connaître son passé est plutôt constructif et permet de mieux se comprendre aussi au présent.

Dans ma quête de la voie lactée

J'ai testé le tire-lait Avent (pour ne pas le citer). On m'a dit que c'était le meilleur.

Une amie, en avait un dans sa cave tout neuf qu'elle n'avait jamais utilisé.

Moi qui essayais depuis trois mois d'en acheter un sur Ebay.

Le site où vous faites des affaires, sauf moi. J'arrive jamais à avoir le truc que je veux. Et c'est seulement lorsque je ne le veux pas, que je finis par l'obtenir.

Bref, toute contente, je me dis que je vais enfin pouvoir sortir un peu seule en nourrissant tout de même ma chifouille avec mon lait.

Me voilà le nez dans la notice et là, comme à mon habitude, mon premier réflexe est "je ne comprends rien".

Mon amoureux me rassure et tout content d'essayer une nouvelle technologie (il adore tout ce qui est un peu technique. Et bien là, il va être servi), me dit qu'il va m'aider. Nous montons le tire-lait comme un jeu de légo qui s'emboîte et là me voici l'embout sur le sein à essayer de pomper ce fameux lait que je pense avoir en trop grande quantité.

Là mon amoureux, dirige la situation en m'indiquant qu'il faut y aller "aller vas-y, il faut pomper", non mais j'y crois pas.... Finalement, nous relisons la notice, et à l'inverse, il faut y aller doucement. Finalement sorti du côté technique, cela ne l'amuse que quelques minutes et il me laisse en m'encourageant dans ma quête de la voie lactée.

PSHHHHTTTTT (ça c'est le bruit de l'aspiration du mamelon vers le tire-lait, telle une ventouse).

Sur la notice, il est noté, de se détendre et de s'installer confortablement, de se pencher en avant appuyer sur des coussins ou oreillers. Alors moi, il faudra m'expliquer, comment je peux être penchée en avant et confortablement bien installée.

Bon moi ça donne ça, j'étais penchée en avant devant mon évier, les deux seins à l'air devant la fenêtre (que ceux qui savent où j'habite et qui souhaitent se rincer l'oeil, c'est le moment). Je peux vous dire qu'en plus, cela ne me fera aucun effet. Je suis dans un état second et je ne suis plus femme mais maman lait qui nourrie son petit.

Pendant que je heuuu "pompais" (c'est ça qu'on dit ?) mon sein droit (celui qui produit le plus, je trouve), le gauche, s'est mis à couler à un rythme effréné. D'où la bonne idée d'être au-dessus de l'évier. Car si j'avais, comme ils disent, été installée sur mon canapé, bonjour l'état du sofa !!!!

Après avoir rempli 40 pauvres petits ML, je m'empare de mon autre sein et hop 20 ML de plus. J'ai le dos en compote à force d'être penchée, les seins, comment dire, non je ne vais pas le dire, il faut le voir....

La première fois n'a pas été concluante, en revanche, mon fils a pris un réel plaisir à boire ce lait si durement récolté, ce qui me motive pour la fois d'après.

Là miracle, je suis déjà plus au point, j'ai tapissé le contour de l'évier de papier absorbant, j'arrive à obtenir 80 ml sans trop d'effort. J'ai quand même le dos un peu douloureux, et ça n'est pas encore pour maintenant que je vais pouvoir me détendre tout en tirant mon lait.

L'image n'est peut-être pas très glamour, comme sur la photo de la notice, avec cette jolie fille qui tire son lait et qui a l'air d'être dans un état de relaxation incroyable, mais j'y trouve du plaisir à pouvoir continuer à allaiter mon fils tout en dégorgeant (encore un mot très imagé) ma poitrine.

Je continue l'aventure Avent, toujours en quête de la voie lactée.

Tatie Danielle est toujours vivante !

Petit billet sur comment après une journée de travail et une nuit mouvementée se faire harceler par le retour de tatie Danielle qui fait ses courses un samedi soir.

Mon amoureux est donc allé faire quelques courses d'urgence, comme les couches, des fruits etc... car moi avec les tt de ma chiffouille un peu anarchiques, je n'ai pas voulu prendre le risque d'y aller toute seule (et j'ai bien fait car il a été très demandeur pendant quelques heures) et emmener mon pin's me paraît trop tôt.

Les centres commerciaux sont, je pense des nids à microbes et je préfère attendre encore un peu.

Voilà mon amoureux arrivé à la caisse 10 articles qui demande à la caissière si malgré les 12 articles, il peut tout de même passer.

Là aucune objection.

Il commence donc à disposer ses courses sur le tapis roulant.

C'est là que Tatie Danielle rentre en scène en bougonnant derrière mon amoureux "c'est une caisse 10 articles, c'est inadmissible"

Là mon amoureux, lui explique qu'il a demandé et qu'il se dépêche.

Tatie excédée embraye :

"C'est 10 articles, c'est inadmissible"

Mon amoureux lui propose donc de passer avant lui pour clore l'affaire gentiment.

Notre Tatie lui passe donc devant et continue à râler de plus belle en s'en prenant cette fois à la caissière.

Ni une, ni deux,

Mon amoureux est gentil, mais il ne faut pas pousser mamie dans les orties tout de même et là, attention la version moins gentille fait surface :

"bon maintenant, ça suffit, j'ai été gentil, mais je pense que vous me prenez pour un c.., vous voyez bien que je me dépèche et que j'ai un bébé en bas âge (lui montrant les couches), alors on va faire autrement" et là, il prend les articles de la Tatie et les balance derrière les siens (retour à la case départ).

Là Tatie, devient mauvaise et a trouvé enfin de quoi vraiment râler. Elle décide donc d'aller se plaindre à la direction.

La direction est intervenue, ils ont attaché Tatie Daniel (non je plaisante), ils ont calmé la Tatie qui aurait pu nous lâcher avec tout ce stress. C'est vrai, elle était contente de sortir un samedi soir faire ses courses et là elle est obligée de faire la queue derrière une personne qui ne sait pas compter.

Elle qui a été comptable, que dis-je, expert comptable pendant plus de 40 ans, alors on ne va pas lui faire le coup de la caisse moins de 10 articles à 12, c'est inadmissible.

Bref, cela prend des proportions surdimensionnées et je suis bien contente que tatie Danielle se soit faite rembarrer par Tonton Emmanuel.

Pourquoi tant de haine ?

Que la vie doit être longue pour certaines personnes.

Mon bébé veut du bio

Ca y'est !

Alléchée par le billet de Flannie sur les couches lavables, j'ai mené ma petite enquête et j'ai jeté mon dévolu sur un site qui proposait un kit de démarrage.

Je dois être un peu maso, mais je suis impatiente de recevoir mes petites couches. Je m'amuse d'un rien et tout est bon pour m'occuper.

J'ai quand même dépensé près de 70 euros, car je suis allée me ballader sur le site, j'ai vu beaucoup de petites choses pour le bain et là, j'ai craqué pour un lait Weleda, une eau de toilette bio Cattier, un gel cheveux et corps Cattier (je ne compte plus les lait et soin de toilette que j'ai depuis la naissance et même avant avec mon fameux cadum que j'ai acheté dans toutes les versions possibles).

La peau de ma chiffouille mérite bien tout cela.

J'ai acheté également des lingettes bio, des lingettes à laver et réutilisables, un lange (super joli, écru au lieu de blanc comme ceux que j'ai déjà... Indispensable non ?).

Depuis trois jours je suis cloîtrée à la maison mais ma carte bancaire, elle, la veinarde, peut sortir.

Alors voilà, comment claquer 70 euros en moins d'une heure, tout en restant au chaud. Magique !

Ah oui, j'ai oublié, j'ai également trouvé deux petites capes pour éviter d'enfiler les manches à ma petite play doh sur le site d'enchère Ebay. A mon avis, j'ai pas fais une affaire, mais à défaut de me jetter sur le chocolat, j'ai compensé différemment.

Ca ne m'a pas empêché malgré tout de me ruer sur les derniers morceaux restants.

Je rentre à petits pas dans ce nouveau monde bio auquel je me sens encore loin d'appartenir, mais je le sens, mon bébé veut du bio.

A la recherche du temps perdu

Habituellement j'aime bien la tombée de la nuit, car c'est un moment propice aux rêves.

On se sent plus libre que la journée car on sait que le téléphone ne risque pas de sonner avec au bout du fil une personne d'une société x ou y pour vous démarcher ou vous réclamer quelque chose.

C'est un moment de break accepté par tout le monde.

On peut se détendre, se retrouver en famille (oui les deux sont possibles parfois), rêver, lire, se faire un bon dîner, un bon cinéma (bon ça, je voudrais pas remuer le coûteau dans la plaie, mais c'est pas pour tout de suite).

Bref, le soir tout est possible et là pour moi en ce moment, le soir et la nuit tout est possible mais dans une autre version avec ma chiffouille.

Là, depuis que j'ai mon petit pin's, j'ai les même angoisses que lui, dès que le soleil tourne de l'oeil.

Je dois dire que ma chiffouille se montre plus courageuse que moi. Là il est 18h37 et il dort, alors que moi je tape frénétiquement sur mon clavier pour apaiser mes angoisses.

Déjà petite, je ne sais pas pourquoi, mais l'arrivée de la nuit me rendait nauséeuse, j'ai d'ailleurs déclenché une anoréxie qui se traduisait par un refus de s'alimenter et surtout le soir.

Je ne vais pas rentrer dans un détail que je n'ai jamais vraiment réussi à comprendre. J'en ai vu pourtant des spécialistes du comportement alimentaire. Mais en vain...

Là avec l'arrivée de mes enfants, celles-ci reviennent lorsqu'ils sont petits. Elles avaient disparues pour mon grand qui a 6 ans aujourd'hui, mais reviennent avec l'arrivée de mon petit dernier.

Je suis entre l'euphorie lié au bonheur d'avoir ma petite chiffouille et l'angoisse d'avoir à gérer et surtout à concilier tout. Mais c'est quoi ce tout dont toutes les mamans parlent ?

Ce tout, c'est un truc énorme que je n'arrive pas très bien à matérialiser le soir. Bizarrement, le matin les choses s'embriquent les unes dans les autres et cela va mieux.

Et il y en a des choses à concilier dans ma petite tête :

- Du temps pour mon grand,

- Du temps pour mon amoureux,

- Du temps pour moi,

- Du temps pour mon pin's (lui, pour le moment n'en manque pas),

- Du temps pour ma famille, mes amis et mon blog,

- Du temps pour reprendre mon travail,

- Du temps pour prendre le temps,

- Du temps pour ma maison,

C'est à peu près tout et ça nous fait un total de 35h00, mais par jour.

Vive les mamans qui travaillent plus en faisant des heures sup. sans être rémunérées,

car quand on aime on ne compte pas.  

Dérapage non contrôlé !

Depuis quelques jours, j'ai faim mais faimmmm...

C'est bien d'avoir faim, le seul problème est que je suis attirée par des choses pas vraiment diététiques, comme le chocolat ou les galettes de riz au chocolat.

Alors je compense en mangeant beaucoup de soupes, de jus de légumes, légumes, fromage blanc 20 % mélangé avec du chocolat (hé oui encore lui) dégraissé version régime Dukan.

Enceinte, je n'avais plus ces fringales qui restaient présentes mais gérables. Là, c'est limite, je vais tomber dans les pommes si je ne mange pas mon carré de chocolat.

Tout en me disant, "bon ce soir, je mange peu" puis le soir arrivant tout est remis en question.

Encore cette nuit, j'ai réussi à ne pas boire de lait ou manger une demi-banane.

Mon amoureux pouvait bien se faire pardonner en m'offrant un beau bouquet de Tulipes car il est rentrée un jour des courses, tout content de lui en me disant :

"regarde ce que j'ai acheté pour ta maman" et là que vois-je ???? Trois tablettes énormes de chocolat que je n'achetais plus depuis quelques mois pour éviter toutes tentations.

"ah non, pas ça. Je vais tout manger"

"mais non, on va les mettre en haut comme ça tu ne pourras pas les atteindre et de plus tu ne les verras pas"

Penses-tu !

Il doit vraiment me prendre pour une naine car en levant le bras, j'accède complètement au placard du haut (dans ces cas là, j'ai le bras long), d'autant plus, lorsqu'il y a des tablettes de chocolat.

Finalement, nous avons terminé les tablettes un peu avant que maman ne vienne. Ce qui fait que mon amoureux a dû retourné en acheter.

Pour ma défense, il en a mangé une entière un soir devant la télé.

Pour sa défense, il a arrêté de fumé et on ne peut pas se brimer de tous les côtés non-plus.

Bref, ce chocolat, c'est un vrai poison qui me nargue encore au fond du placard et dont je prends deux carrés par jour. C'est ma limite psychologique autorisée.

J'ai cru que le fait d'allaiter pourrait me faire perdre du poids (c'est ce que beaucoup de personnes me disent) et qu'il fallait donc que je compense avec 500 calories de plus par jour.

J'ai donc pensé que 500 calories de chocolat, c'était un bon compromis et que comme le goût passe dans le lait, c'était tout bénéf pour ma chiffouille. Faut initier les enfants très jeunes à la bonne gastronomie.

Sauf qu'après avoir lu un article sur l'allaitement, il était bien précisé que je commencerais à avoir besoin de ces 500 calories en plus à partir du 3è/4è mois d'allaitement mais que avant, il fallait faire attention.

Bon, hé bien on va dire que j'ai pris un peu d'avance calorifique, mais le soucis est que je ne souhaite pas allaiter 4 mois. Alors que faire ? hé bien ça sera bouillon de légumes, fruits etc... Il faut que je rembourse mes calories comme lorsque la CAF m'avait trop versé par erreur.

On devrait pouvoir gérer ses calories un peu comme des actions en bourse. J'achète, je vends...

Sauf que moi, j'achète plus que je ne vends (pas en bourse mais en général).

Il va falloir que je trouve des astuces pour continuer à joindre l'utile à l'agréable.

Les vertues du chocolat ne sont plus à prouvées, celles des kilos en trop non plus... Il faut que je choisisse mon camp.

L'amour au rendez-vous

J'ai pourtant lu dans certains de vos blogs, des billets concernant la saint valentin.

Comment n'y ai-je pas pensé ?

Dans mon monde lacté, il n'y a plus d'heures, de dates, plus rien qui existe en dehors des tt de ma chiffouille.

Le monde extérieur m'est devenu presque inconnu depuis quelques jours et la saint valentin, je ne me souvenais plus que cette fête existait (je ne regarde plus la télé).

Et puis, la réalité est arrivée à la maison.

Maman est venue me rendre visite pour voir le pin's et elle arrêtait pas de lui dire qu'il était son cadeau de la saint valentin.

Ensuite mon fil est rentrée de l'école et rebelotte, il m'a parlé de la saint valentin. J'ai donc (ouf, il était temps tout de même) percuté et dans un doute, leur ai demandé quel jour nous étions.

Hé oui en effet, on était bien le 14.

Même sur google, ils ont imagé leur première page sur ce thème, donc dur de passer au travers. Vanessa a faillit le faire !

Pour faire bref, car je ne vais pas m'étendre sur ce sujet, mon amoureux est rentré et là un gros bouquet de tulipes (mes fleurs préférées) à la main m'était destiné.

Ca reste toujours très agréable un beau bouquet, Saint Valentin ou pas.

Mon amoureux me racontait, qu'il y avait une queue incroyable chez notre petit fleuriste de village.

Devant lui, un homme avait demandé une rose par année de mariage (ouf ça faisait que 10 ans)

Un autre, un bouquet de roses pour un montant de 120 euros (mon amoureux, s'est demandé, ce qu'il avait à se faire pardonner pour ce prix là), quand on aime on ne compte pas.

Ces hommes ont beaucoup d'imagination le jour de la Saint Valentin.

Moi je n'ai pas eu de roses car je préfère les tulipes.

J'adore les grosses roses de jardin parfumées comme celles que je pouvais trouver dans le jardin de ma grand-mère.

J'ai beaucoup de plaisir à contempler mes fleurs que je regarde jours et nuits (la nuit c'est beaucoup moins agréable).

Heureusement que ces fêtes existent, elles me permettent de rester connectée avec the reel life.