Aujourd'hui, comme presque tous les jours je suis rentrée fatiguée par une journée de travail à moitié stérile. Je dis à moitié car dans l'autre moitié, j'étais pas mal occupée à discuter avec mes copines de bureau. J'ai un peu honte de dire ça comme ça et je dois dire que ça n'est pas tous les jours comme ça. J'aime mon travaille et il me le rend bien. Je veux en changer à peu près tous les jours depuis 5 ans, mais j'y suis attachée et je ne bouge pas. Je pense que ça me plaît de dire que je souhaite en changer. Ca fait la fille ambitieuse, ce que je suis mais pas dans le travail, plutôt dans ma vie perso. A la maison faut toujours avoir un projet ou une idée sur le feu.
Ensuite, je vais chercher mon fils au centre de loisirs où là je fais un grand sourire en entrant et je fais la maman super cool et pas du tout fatiguée qui est toujours de très très bonne humeur. Là en général mon loustic m'ignore un peu ou bien il se jette littéralement sur moi plein d'amour. Ca fait quelques années maintenant mais je suis toujours suprise et attendrie par autant d'amour. Je l'aime....
Nous rentrons et là commence la course infernale du, je vais tout faire bien et dans les temps. Je sors mon chien qui m'a attendu toute la journée la patte sur la vessie. Je file à l'anglaise et au pas de course pour laisser le moins longtemps possible mon fils tout seul. C'est toujours dans ce moments là que mon animal se met à déchiffrer chaque pisse pour en choisir une et lever la patte dessus.
Je remonte et là c'est l'heure de dîner pour mon fils avec le fameux problème existentiel de chaque maman, que faire à dîner pour lui faire plaisir. Je dois ruser un peu chaque jour "Ce soir on fait ce qu'on veut" c'est la soirée où j'ai rien envie de faire, alors je fais semblant de lui faire plaisir mais en fait, je me fais plaisir aussi. Tout le monde est content.
Après nous passons aux grandes négociations, le bain et le coucher. On négocie jusqu'à ce que mes nerfs lachent et là c'est la crise de nerf pendant 5 minutes. Là mon amoureux rentre la fleur au fusil en criant "coucou mes loulous, CA VAAAA" . Pas de réponse. Une tête passe dans la cuisine où je me suis réfugiée pour me défouler non pas sur mon repas mais mon portable d'où je vous écris. "Ca va pas" me demande-t-il en général. Et là, la cuisine devient le bureau des pleurs et des délations. La vie de famille reprend son rythme avec des canailles, des rires et des bisous à toutes les sauces.
Mon heure arrive. Le moment de la journée où je fonce me démaquiller, me brosser les dents et hop au lit avec un bon bouquin, un bon film etc au choix.
A LA MAISON Y'A D'LA VIE
Chaque jour se suive mais ne se ressemble pas (un peu quand même).
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