Je me suis toujours posée cette question jusqu'à il y a quelques mois "comment reconnait-on ses vrais amis".
Je me souviens qu'à 8 ans, je devais avoir 10 amis, à 15 ans, 30 supers amis, à 18, plus qu'une amie et un ami (grosse crise d'ado), à 20 ans, rebelotte 50 ou 100 amis. En fait, tout le monde était mes amis, c'était ma période peace and love.
Et puis, j'ai rencontré mon amoureux et là tout d'un coup, j'avais de moins en moins d'amis. 40, 30, 20, 10 et 2. C'était pas important, je vivais d'amour et d'eau fraîche.
Puis petit à petit, un manque s'est installé en moi, j'ai donc repris mes vieilles habitudes, jusqu'à m'abrutir de soirées et de rencontres superficielles et stériles.
Au bout d'à peine deux mois, je me suis lassée et bizarrement ces personnes qui traversaient ma vie sans laisser d'empreintes émotionnelles m'auront apporté une sorte d'euphorie ponctuelle.
Je pense que comme en amour, on peut facilement se tromper et se laisser pièger dans une fausse amitié. Combien de fois, par un seul petit point commun, je me suis trouvée lié à une personne sans avoir réellement le sentiment d'être épanouie auprès de cette dernière.
Avoir un sentiment bizarre....
Avoir l'impression de passer une bonne journée et finalement regretter de s'être livrée ou le sentiment d'être jugée par derrière.
Beaucoup de personnes se raccrochent au passé et me disent "ça fait tellement longtemps que je la connais".
Finalement, je me rends compte que la fidélité pour la fidélité me gonfle, les personnes qui se contentent des autres par habitude m'ennuient et me font peur.
Malgré tout je respecte et il y a parfois des chanceux, qui par habitude arrivent à déclencher une réelle amitié.
Pour moi l'amitié est un sentiment d'abandon de soi. On peut se livrer sans avoir un retour de jugement. On peut rire, pleurer, crier, aimer, partager, fantasmer, bref se laisser aller à toutes sortes d'émotions.
Les faux amis, j'en ai et ils me le rendent bien. J'en ai même beaucoup. Je les aime beaucoup aussi mais pour d'autres raisons.
Je sais qu'en cas de coup dur ou de mini-déprime, ils ne seront jamais là ou au mieux ne trouveront jamais les bons mots pour m'apaiser.
Ils ne me font jamais rire mais se croient drôle et mes faux éclats de rire en sont une preuve (le théâtre ça aide). Ils ne me connaissent pas et me prennent pour une "midinette" (oups et si c'était vrai hein Levy) ou une gentille fifille.
Ils ramènent tout à l'argent sans s'en rendre compte.
Ils sentent une odeur que j'aime pas (chez moi tout fonctionne au nez). Ils ne parlent que des enfants (parfois ça aide). Ils vous parlent du prix d'achat de leur appart. Du prix de leur vacances. Ils comprennent pas votre humour et vous le leur.
Vous passez pour la fille qui n'a rien à dire limite associable (tout le contraire de ce que je suis).
Bref, je les aime beaucoup mes faux amis car peut-être que parmi eux se cache une perle comme celle que j'ai pu trouver sur mon chemin.
Moi qui fuis les rapports qui durent, je prends plaisir aujourd'hui à construire et à me perdre dans les méandres de l'amitié.
Parfois je la comprends mieux cettre phrase de vivons heureux, vivons cachés
Les amis de "jeunesse" sont ceux qui marquent le plus notre existence, parce qu'ils sont libres d'attache, comme soi-même à cette époque-là. Cette amitié finit par s'estomper dès lors que l'on vit en couple et/ou que l'on a des enfants; le conjoint n'apprécie pas forcément l'ami du mari et vice-versa; les couples amis sont rares parce que chacun a des préoccupations qui ne sont pas celles des amis, etc... C'est vrai que le monde est plein de faux amis; les convenances du train-train quotidien nous obligent à cette compagnie.
Rédigé par : LOUXOR | 29/03/2007 à 21:58
C'est vrai, les amis d'enfance sont ceux dont on se souvient avec beaucoup de nostalgie. Je pense que certaines amitiés éphémères sont parfois plus fortes qu’une longue amitié qui reste stérile. Combien de temps, j’ai pu passer au téléphone avec des personnes qui au final ont toujours les même problèmes qu’il y a des années. On ne s’en rend pas compte tout de suite et puis l’expérience et la vie s’en charge
Rédigé par : Vanessa | 30/03/2007 à 11:49