Une chose inavouable est que je n'ai jamais aimé le sport et que ce dernier non-plus. Alors d'un commun accord, nous avons décidé de faire vie à part.
Je me souviens de lorsque j'étais petite (je ne suis pas devenue très grande non-plus) et qu'il y avait gym, à part le fait de pouvoir rigoler et discuter avec mes copines librement, je pouvais ressentir à certains moments cette angoisse d'avant l'interro surprise.
Tout était compliqué chez moi, la corde à noeud : Je n'arrivais jamais à positionner mes pieds sur ce fichu noeud, alors que tout le monde adorait cet exercice. J'avais l'impression de peser une tonne.
La corde lisse : là le problème était autre, je n'avais pas de noeud sur lequel reposer mes fesses, du coup, je m'accrochais de toutes mes forces à cette fichue corde qui me rendait la paume des mains complètement rouge et parfois à vif.
La corde à barreau (je sais plus comment elle s'appelle, celle que tomb raider monte d'une traite) : Alors là, c'était l'apocalypse, je montais deux ou trois, voir dix barreaux et la corde partait dans tous les sens, jusqu'à ce que je me retrouve à l'horizontal par rapport au sol et que le balancement me donne envie de vomir.
Ensuite, il y avait le saut, où l'on devait sauter au-dessus d'une barre pour retomber sur un gros tapis. Ca le tapis, heureusement qu'il était là, mais cette barre, je n'ai jamais réussi à passer au-dessus, alors que je voyais tous ces fous furieux augmenter leurs performances dans l'heure de cours. Moi j'étais éliminée tout de suite et me retrouvais sur le côté, toujours avec les mêmes. Y'a des choses qui rapprochent les humains. Pour finir, on était tous sur le côté à part un ou deux, mais j'étais quand même dans l'une des premières...
Là où j'étais pas trop mauvaise, c'était au saut dans le sable et lancé de poids. Je ne me ridiculisais pas dès la première minute. On peut pas être mauvais partout non-plus.
Marcher sur la poutre ça allait, mais alors lorsqu'il fallait faire une roulade dessus, c'était joli, j'aurai bien aimé que l'on me filme, car je pense que je pourrais en vivre aujourd'hui.
Le top, c'était la course à pieds. Le "Vous allez faire 5 tours du parc, attention c'est parti" et là on entendait un gros coup de sifflet, y'avait tous les mecs à fond dès le début, les nanas au petit train derrière et moi souvent en train d'agoniser et de me dire que mon coeur allait lâcher. D'ailleurs après cela, nous devions mettre notre main sur le poignet pour compter le nombre de pulsassions minute. Moi j'arrivais même plus à respirer alors si il avait fallut que je compte en plus. Je donnais un chiffre bidon pas trop alarmant, histoire d'avoir la paix.
La piscine : Ca aussi ça donnait, en haut du plongeoir du 3 mètres, avec un fou furieux qui hurlait d'en bas muni de sa barre "allez saute, mais saute enfin, y'a du monde qui attend derrière toi" et là avant de me sentir mal, je passais par toutes les phases psychologiques de , je vais mourir, je vais me tuer, je vais me noyer, j'adore l'eau alors j'y vais, une fois arrivée ça ira et PLOUFFFFFFFFFFFF, le méga plat qui tue le ventre, la tête et une fois que vous ressortez de l'eau en vous débattant pour remonter, personne ne vous félicite ou on vous regarde avec un air de pitié inavoué. La moitié du maillot de bain a viré de côté et vous n'avez qu'une envie vous planquez dans votre serviette. Pour peu que vous n'alliez pas assez vite à sortir de la piscine, le suivant vous tombe presque dessus et là y'a encore l'autre fou furieux avec sa barre qui vous hurle de loin (mais ça résonne à la piscine) "Bonnnnn tuuuuuuu déééééégaaaaaaageeeeeessssss le passssaaaaaggggeeeee"
Ceci dit, j'adore l'eau et je n'en ai pas peur aujourd'hui.
Le ski, c'est pas mon truc non-plus. La neige ça glisse vraiment, même sur du plat, ça on ne m'avait pas dit. J'adorerais savoir en faire, mais ça glisse trop. Je ne me sens pas rassurée.
Les rollers, c'est un peu pareil, ça glisse beaucoup et même statique, accrochée à un poteau, j'ai réussi à glisser et à me faire mal au coxys.
J'étais plus à l'aise sur les patins à glace, je ne sais pas pourquoi, car ça glisse aussi, mais c'est la population qui me mettais mal à l'aise pour le coup.
J'ai tenté le parapente. Il a fallut redescendre illico, tellement j'avais le vertige. De plus au moment où vous devez prendre de l'élan pour pouvoir décoller. J'étais avec le moniteur et là il me dit "à mon top, tu cours et dès qu'on se soulève dans les airs tu t'assois" Là, j'avais envie de lui dire, moi quoi qu'il arrive je m'assieds et me cramponne, toi tu fais ce que tu veux. Bref, j'ai pas du tout courru car il y avait tellement de pression que je n'arrivais pas à me lever, le pauvre à dû courrir comme un dératé et arrivée là haut, j'avais qu'une envie, c'était de descendre. J'ai jamais rêvé de voler.
Mon amoureux, était tout content que j'essaye, mais en me voyant redescendre, il a vite compris. Il m'a quand même dit, "c'est dommage car tu aurais pu monter encore plus haut, moi j'ai pas réussi à cause du poids" bha voyons plus haut que quoi ???? Au-dessus des nuages ??
L'initiation à l'aviation aussi, c'était pas triste. Entre lorsque j'étais passagère derrière, y'en avait toujours un pour vomir et devant, j'ai tenu les manettes (enfin le manche comme ils disent) et là, c'est fou ce que c'est sensible, on commençait à piquer du nez, le moniteur qui s'énervait, moi il m'a foutu la trouille à crier comme ça, du coup j'ai tout lâché. Il a pas aimé mais bon, je savais pas que c'était aussi sensible.
Mon amoureux, lui a pris son pied, il adore cela, mais ensuite, derrière en tant que passager, je l'ai vu blêmir et j'ai compris que le petit sachet marron (le deuxième car le premier avait déjà servi) allait lui aussi finir comme le premier. Bref, je préfère quand même la terre ferme, même si j'adore le décollage et l'atterissage en avion mais pas lorsque c'est moi qui conduit.
Pour des raisons médicales, j'ai souvent été dispensée de sports. Ouf... C'était la seule compensation.
Le vélo, j'ai toujours adoré, je devenais un casse coup incroyable. A tel point que je faisais à la fin du vélo sans les mains et que en pleine ville, il faut se méfier, ou alors bien regarder devant soi, car je suis rentrée dans une voitue et là le choc a été violent.... J'aime toujours le vélo, même si aujourd'hui je garde les deux mains sur le guidon.
Ma première colonie et le thème "équitation", moi la petite Parisienne qui n'avait jamais vu un cheval en vrai en dehors des westerns à la télé (en noir et blanc). Lorsqu'il a fallut que je monte sur mon cheval, je me suis mise à pleurer. C'est immense un cheval....
Le directeur est arrivé pour me passer un savon, ça commençait bien.
Et puis il m'on filé crin blanc, super nerveux le crin blanc. C'était un double poney, ce qui fait que j'était toujours au trot, lorsque les autres étaient au pas et au galot, lorsqu'ils étaient au trot.
Bref, je me suis prise d'affection pour mon crin blanc et son odeur au départ difficile à supporter nuit et jour, m'était devenue rassurante. L'équitation n'a pas été une révélation. Dommage, ça aurait pu.
J'ai fais un peu de danse modern jazz, juste le temps de me rendre compte que je n'arrivais pas à coordonner mes mouvements. Je danse très bien mais il ne faut pas que j'ai de trame directive.
Pas facile à diriger la fille et je suis dans tout comme ça.
Puis, j'ai voulu faire des claquettes, ça aussi, c'est super de voir Fred Astaire et ça a l'air d'une simplicité, mais pour en arriver là, il y a des heures et des heures d'entraînement. Je n'ai pas eu la patience et encore une fois, j'avais beaucoup de mal à coordonner mes mouvements même de pieds.
J'ai essayé la barre au sol en me disant que cela allait m'aider à me tenir bien droite, à améliorer ma souplesse. Mais encore une fois, gros problème à suivre les autres. Bon c'est vrai, je n'ai fais qu'un cours et puis j'avais plus de 30 ans, à cet âge là on est un peu formaté. La prof, s'acharnait sur moi, je n'entendais que "Vanessa à toi, allez Vanessa 1ère, seconde" "Bon on va commencer par Vanessa". J'avais envie qu'elle me lâche, mais gentilment, elle pensait bien faire.
Après y'a eu ma période où je m'inscrivais tous les ans au gymnase club et où j'étais super assidue la première semaine, ensuite cette ambiance de gros musclés et de nanas nombrilismes me mettaient mal à l'aise. J'ai donc dépensé un fric fou dans tous ces clubs. J'ai même essayé un club grand luxe où j'ai été coopté par une relation. J'ai du y aller 3 fois. Je pensais être bien, mais là c'était autre chose, c'était beaucoup trop snob pour moi et les conversations venaient d'un autre monde. Je me sentais comme une intrus.
Avec mon amoureux, nous avions même décidé de prendre un abonnement tous les deux. Mais lui comme moi, finalement, nous n'aimons pas les clubs. Le problème est que nous avions signé pour 2 ans, hé oui c'était moins cher. Bha oui deux ans sans y aller, c'est certain c'est plus intéressant, mais pas pour nous.
De plus, nous n'avons pas, comment dirais-je la même morphologie, alors lui me narguait avec ses muscles et moi avec mes étirements où à force d'entraînement (dans la journée) je pouvais presque accéder au grand écart. Chacun son truc... Moi c'est plutôt la souplesse, pas d'esprit mais de corps (encore que...).
J'ai essayé la gym aquatique mais encore une fois, j'ai laissé tombé. Je trouvais cela pourtant assez sympa, surtout que par chance, je me suis retrouvée dans le groupe des seniors et là je peux vous dire que j'étais pratiquement au même niveau que certaines (pour une fois). J'avais même aucun complexe à mettre mon super maillot de bain avec ampliformes au niveau des seins. Car oui, c'est que l'on sautait pendant les cours et j'avais la poitrine qui partait dans tous les sens. Donc, je voulais bien me muscler le corps mais pas au détriement de ma pulpeuse poitrine. J'ai donc investi dans le maillot spéciale mémé que j'ai du mettre deux fois et dont je me suis séparée. Je ne pouvais pas garder cela dans mes vêtements. J'ai d'ailleurs dû mentir à une amie qui est tombée dessus en lui disant que ça n'était pas à moi mais que cela allait redevenir à la mode et très Vintage.
Du coup, je me suis rabattue sur M6 boutique et toutes ses solutions pour dépenser son argent sans bouger. Il y a eu, le rameur, super pendant deux semaines et puis pas du tout encombrant. Il a fini à la cave avec celui de ma voisine.
Il y a eu l'abdower, pour avoir des abdos en béton, c'était une sorte de chaise avec des barres qu'il fallait tournicoter d'avant en arrière et d'un côté vers l'autre. Bref, j'ai eu un peu la sensation de me faire avoir, mais c'est mon amoureux qui me l'a offert et je l'ai quand même gardé 5 ans car je me disais que ça devait marcher mais que je n'étais pas assez assidue.
Il y a eu les électrodes, ça aussi c'était marrant. Faut pas avoir d'enfant car au moins 30 minutes de préparation, entre sortir les électrodes, placer le gel dessous pour que cela adhère à la peau, les fixer sur la peau, à l'aide des sangles qui ne tiennent pas toujours très bien (ça a peut-être évolué depuis), ensuite, il fallait trouver la bonne intensité et ne plus bouger pendant 30 minutes minimum, car sur la pub d'M6, ils vous montrent une nana qui fait son ménage, son repassage, qui sourit tout le temps, je peux vous dire que moi, j'avais pas envie de sourire lorsque vous vous prenez toutes les 2 secondes une décharge eléctrique qui contracte le muscle.
Je pense que ça marche un peu mais il faut avoir beaucoup de temps. J'ai tout revendu sur Ebay (même celle pour le ventre, car j'avais investi dans la ceinture uniquement ventre, pensant que cela serait beaucoup plus simple).
Ensuite, j'ai essayé la méthode saucissonnée. On vous vend deux gros pots (c'est moins cher toujours à deux, c'est prouvé) de crème aux actifs hypers puissants pour manger les graisses (enfin,ils ont trouvé), vous vous en mettez sur les endroits où vous souhaitez perdre. Pour moi c'était partout, c'est pour ça que les deux pots, c'était pas de trop. Ensuite vous enroulez les parties crémées (soit, toutes les parties pour moi) avec un papier sulfurisé, ils n'appellent pas cela comme ça, mais je vous assure le résultat est le même. Une fois ficelée, on fait cuire dans une sorte de penty qui doit chauffer jusqu'à perdre 2 tailles quand même, moi déjà une, j'achetais leur produit, alors deux, j'en ai pris deux (c'est moins cher).
Je ne sais pas si ça vient de moi, mais ma peau à commencer à chauffer, jusque là c'est normal, mais là où je me suis inquiétée, c'est lorsqu'elle est devenue rouge écarlate et boursouflée. Là pour le coup, j'ai tout arrêté et j'ai gardé le penty et le cello (ça peut toujours servir en cuisine), mais j'ai jeté le reste des crèmes. Encore une belle expèrience....
J'ai acheté le mini vélo, avec juste les pédales et vous restez assise sur une chaise. J'ai dû en faire 3 fois, je ne trouvais pas cela stable alors poubelle avec celui de la voisine.
J'ai enfin compris que M6 ne me voulait pas du bien, j'ai donc pris les choses en mains en m'adressant à une kiné pour faire des séance de cellu M6 (on reste dans le M6 mais c'est pas le même.... J'espère) et là miracle, j'ai vraiment perdu 2 tailles, retrouvé une super peau et une pèche d'enfer. Bon j'ai perdu un max de fric mais pas plus au final qu'avec M6.
Alors oui ça marche mais il faut faire un peu attention et pour d'excellents résultats beaucoup attention à ce que l'on mange, être ASSIDUE (super important) et le faire régulièrement après pour conserver le bénéfice (1 séance environ par mois). C'est un peu ça le hic pour moi avec bientôt deux enfant et un boulot. Y'a des choses plus graves dans la vie, mais bon.
Y'a eu aussi le yoga, alors ça c'est une hygiène de vie que je recommande à tout le monde. Je suis tombée sur une prof fabuleuse. Le yoga apporte beaucoup spirituellement et physiquement. J'ai adoré et comme le reste, l'assiduité est la clé de la réussite, mais c'est un mot que je n'arrive pas à intégrer dans mon vocabulaire et dans mon hygiène de vie. Il faut que je rajoute cela dans mes bonnes résolutions de 2008.
J'ai également investi dans le vélo elliptique que je trouve encombrant mais fabuleux. Il fait tout travailler. Ce dernier n'a pas encore beaucoup servi à cause de ma grossesse, mais je lui ai déjà promis qu'il ne finirait pas à côté du rameur à la cave. Je crois qu'en plus mon amoureux a craqué pour lui et qu'il va s'y mettre un peu aussi.
Je terminerai ce billet par ma dernière expèrience pas des moins concluantes, la power plate. J'ai du arrêter pour ma grossesse, mais je compte bien m'y remettre dès que j'aurai récupéré des suites de l'accouchement car c'est important pour moi qui n'ai jamais fait de sports et qui n'aime pas vraiment cela (en dehors de la piscine). C'est tendance et ça marche, de plus, j'ai trouvé une personne, chez ma coach qui me correspond, qui est motivante sans me pousser à l'extrème. Qui ne me force pas à la vente et qui de plus est encadrer par un kiné, ce que je trouve rassurant. Je ne veux pas aller dans tous ces centres de power plate qui poussents à une vitesse.
J'aurai adoré être sportive, alors je ne sais pas si c'est éducatif, car mes parents ne l'étaient pas du tout non-plus. Mon fils ne l'est pas encore.
Le mystère de la longévité se résume à un entretien de notre squelette et de nos artères au quotidien.... Le reste suivra.
Moi non plus, je suis pas du tout sportive !!
Et quand j'étais petite, je me faisais tout le temps dispenser des cours de sport car j'avais très peur de la poutre, des barres parralèles, du trempoline, de la corde ... Par contre, j'adorais le ping pong et le tennis !!
Rédigé par : delphine | 24/01/2008 à 21:07
Delphine : Je trouve que l'on a pas mal de point en commun. Tu dois être une grande rêveuse et le rêve c'est pas très physique. Nous sommes de grandes sportives cérébrales. On se rassure comme on peut. Moi aussi j'adore le ping pong et le tennis. Biz
Rédigé par : Vanessa | 24/01/2008 à 22:38