je me suis posée la question ? Comment je vais vivre ces années où tout s'affaisse.
Comment maintenir l'équilibre et trouver le juste milieu pour ne pas faire to much.
Disons, que mon jean, converse, trench et petit sac, feront de plus en plus décalés avec mon âge.
C'est, je change mais sans changer tout en changeant.
Ne pas avoir le choix et ne pas savoir comment la métamorphose va se dérouler. En même temps, c'est pas du jour au lendemain, mais c'est ça qui est flippant, c'est que l'on s'en rend même pas compte...
La chose qui risque de me sauver, c'est que je ne me suis jamais vraiment trouvée bien, alors aujourd'hui, je me dis que ça ne peut pas être pire.
Hé bien si, Vanessa, ça peut.
Étrangement, aujourd'hui, j'adore. Je me sens, comment dire, juste au bon milieu. Pas trop jeune, pas trop vieille, pas trop timide, etc... Bref, le milieu, l'équilibre comme on appelle ça. La force de l'âge ou un truc comme ça !
Malgré tout, beaucoup de choses changent sans que l'on puisse intervenir dessus. Je me souviens ma première grossesse, j'étais persuadée que je ne serais pas comme tout le monde et que mon ventre ne grossirait pas. Hé bien, heureusement, il a suivi le même chemin que toutes ces femmes qui ont donné la vie.
Là, ce sont mes mains qui deviennent plus matures, plus sèches, mon ventre, qui, après deux grossesses porte encore les stigmates de la fécondité (aucun regret mais un constat), ma poitrine ne remonte plus comme avant, sauf lorsque je me tiens super droite (c'est la base de tout le maintien en fait), il y a mes jambes arrfffffffff, STOPPPPP, c'est horrible en fait, je suis exactement en train de me démolir toute seule (pour une fois).
Ca passe trop vite et la maturité tarde parfois à venir comme l'acceptation de soi.
Alors en fait, non je suis plutôt bien foutue pour mon âge, j'ai des mains qui sont matures et très adroites, une poitrine (on s'en fout), des jambes de gazelles du mont tchouchoutcha (c'est les plus fines), des fesses censurées. Bref, une bombe atomique (surtout atomique d'ailleurs).
Non mais franchement je ne vais pas me descendre sur mon blog. Déjà que j'y arrive très bien sans l'écrire. C'est drôle en fait, j'ai plus de mal à l'écrire qu'à le penser toutes ces vilaines choses sur moi.
Tout cela dépend des moments et du regard des autres. De ceux que l'on aime, de ceux que l'on ne connaît pas... et qui peut-être vous aime...
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