Depuis que je suis arrêtée pour ma grossesse, je profite beaucoup plus de mon fils qui me le rend bien. Chaque jour, il me harcèle afin que je le récupère pour déjeuner, qu'il n'aille pas au centre. Tous les moyens sont bons pour rester avec sa Mamounne (comme il dit). Tous les jours, j'ai le droit à la question "Tu travailles demain ?"
Ce qui est assez drôle, c'est que nous nous cherchons au moins une fois toutes les deux heures, tels chiens et chats, mais c'est pas grave on s'aime quand même.
Aujourd'hui, c'était une journée très, comment dire, zen. Levée à 8h00, petit déj ensemble, sans presque se dire un mot.
Moi buvant mon lait au son d'avoine et mon fils, ses céréales au lait en regardant dans le vide par la fenêtre. La seule question de P. "qui est-ce qui fabrique les nuages ? C'est les Sociétés ?" whouaaaa, moi pas tellement envie de répondre : "Tu demanderas à ton père, il apprend ça avec ses cours d'aviation". Je lui ai vaguement parlé de condensation d'eau... Mais j'avais vraiment pas envie.
Ensuite câlin au lit avec petit dodo pendant une heure. P. s'est levé vers 9h30 et moi 10h00. Je serais bien restée car couchée chaque nuit pas avant 2h00, j'accuse le coup de plus en plus. Ca doit être les hormones et peut-être quelques questions que je me pose concernant l'arrivée de ce deuxième loulou.
P. a voulu continuer son jeu d'aventure de la panthère rose en me demandant mon aide à peu près toutes les dix minutes.
Nous nous sommes préparés et hop, sorti pour régler quelques démarches administratives, un petit mac do pour amadouer mon monstre qui ne veut jamais sortir, sauf à 18h00 quand il fait nuit et que cela n'est plus possible.
Nous sommes rentrés, j'ai déjeuné, car le mac do, c'est moyen pour moi et ensuite nous nous sommes remis sur la panthère rose que j'ai terminé toute seule en m'énervant car je suis bloquée et que P. m'a presque traité d'incapable.... Je me suis vengée en lui demandant sa date de naissance qu'il ne connaissait pas (à 6 ans, il serait temps).
P. a pris son bain pendant bien, 30 minutes en jouant avec son bâteau. Il a fait ses devoirs.
Voilà, une journée qui ne m'a rien apporté (en apparence) en dehors du fait que j'ai profité pleinement de mon fils, que nous étions heureux d'être ensemble et que ces journées qui donnent l'impression de ne servir à rien, sont certainement les plus belles de toute ma vie.
Un petit dîner où je n'ai fait seulement acte de présence. La nutella ingurgitée cette après-midi m'a écœurée. C'était bien la peine de faire la chochotte sur le mac do.
La journée s'achève avec une petite partie d'échecs entre son papa et P. qui veut absolument lui faire échec et mat.
Moi je suis sur les rotules, impatiente de me reposer et de me retrouver avec moi-même ou mon amoureux.
Je suis souvent impatiente qu'il aille se coucher car c'est toujours très long, mais une fois au lit, il me manque et je suis pressée de le retrouver le lendemain matin. Je me glisse parfois dans sa chambre avant d'aller me coucher pour l'embrasser tendrement et réaliser à quel point je l'aime et que j'ai une chance inoui de l'avoir auprès de moi.
Ces moments de grandes tendresses sont marqués à vie dans mon esprit et je compte bien en profiter encore pendant très très longtemps
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