Moins nous sommes nombreux dans une famille et plus les rapports sont fusionnels et imposants.
Je suis issue d'une famille éclatée avec des origines et un passé très chargé.
Russes par mon père et normande par ma mère, je ne connais que très peu de choses de mon histoire et c'est encore plus difficile pour comprendre les comportements des uns et des autres.
Ce n'est pas fautes d'avoir tenté d'élucider certains mystères, mais pour certains de mes ancètres, parler du passé est trop douloureux, alors on évite. Aujourd'hui, il me manque beaucoup trop de pièces à ce puzzle que je ne pourrais jamais finir et qui, malheureusement est à peine commencé.
Quel dommage, car moi ce passé, c'est mon histoire et malgré qu'il soit douloureux, il fait parti de moi malgré tout. J'aurai aimé pouvoir le comprendre et le transmettre.
Aujourd'hui, je construis une nouvelle famille... Ma famille, issue de mon passé, celui de mes ancètres et de mon présent.
Je veux tout dire à mes enfants en temps et en heure pour qu'à leur tour, ils puissent transmettre à leurs enfants et petits enfants d'où ils viennent (oui mais d'où ??).
C'est pour moi l'essence même de la vie... La transmission.
Sans cette dernière, nous sommes un peu orphelin et c'est ce que je ressens aujourd'hui.
Maman tente de me raconter ce que je sais déjà sur mon histoire, mais je sens qu'il manque des éléments, qu'elle même n'a pas et qu'elle essaye de se convaincre de tout cela depuis des années.
C'est ce que j'appelle une conservatrice du souvenir. Il faut parfois restaurer ces derniers car ils s'encrassent, deviennent insignifiants et se retrouvent dénués de sens.
On a tous besoin de repère et de connaître son histoire. Après chacun en fait ce qu'il veut, mais savoir, c'est un droit qu'un enfant devrait pouvoir obtenir.
Les secrets de famille sont parfois douloureux et je peux comprendre que l'on cache certaines choses.
Pour ma part, on a juste cherché, je pense, à me préserver et à force de cela, on devient des adultes fragiles ayant du mal à gérer les émotions fortes de la vie et des évènements qui nous entourent.
Je vais continuer ma quête généalogique et historique pour transmettre à mes enfants ce que je suis et devenue grâce à mon histoire.
Eux-même vont se construire avec leur propre histoire et j'ai besoin pour cela, de leur apporter tous les éléments nécessaires et ne pas vivre comme maman sur des "on dit" qui n'ont pour moi, pas toute leur vérité et véhicules des infos obsolètes.
Le passé peut être destructeur, mais connaître son passé est plutôt constructif et permet de mieux se comprendre aussi au présent.
Oui c'est très important de connaître son passé, ses origines... C'est pourquoi faire un arbre généalogique peut se révéler très intéressant. En plus, ce qui me marque c'est que souvent il nous arrive des choses qui sont déjà arrivées à nos ancêtres au même moment. C'est parfois très troublant. Je sais qu'il existe des livres qui parlent de ça...
En tout cas, c'est sûr que notre passé a une influence sur nos comportements et nos manières de penser. C'est pourquoi, je pense que connaître et comprendre notre passé peut nous permettre de mieux avancer dans la vie et de nous sentir mieux dans notre peau.
T'as vu, je commence à philosopher !!
Rédigé par : delphine | 20/02/2008 à 15:45
Dans ma famille, il y aun côté trsè clair où je sais tout car ma grand mère en parle sans cesse mais de l'autre côté, c'est beaucoup plus flou... mon autre grand mère ne sait pas qui est son père alors...
Rédigé par : missbrownie | 20/02/2008 à 16:13
@ Delphine : On ne peut que philosopher lorsqu'on aborde ce genre de sujet. Il y a un truc rigolo c'est dans la date de naissance de mes fils : le premier est né le
31/08/01 à 8h20 et le deuxième le
30/01/08 à 9h20
C'est marrant quand même ce jeu de nombres.
Je suis entièrement d'accord avec toi et je regrette de ne pas avoir eu le culot de poser plus de questions à mon père de son vivant. Il était très introverti pour son histoire personnelle.
@ MissBrownie : Moi aussi ma grand-mère maternelle n'a pas connu son père. Je n'en sais pas beaucoup plus car elle avait honte d'en parler. Du côté de mon père, c'est le flou artistique total. Il n'y a qu'un oncle qui pourrait m'en dire plus, il va falloir que j'aborde le sujet. Cet oncle est très bavard et j'ai peur que lui aussi ne me dise qu'une partie des choses. A suivre...
Rédigé par : Vanessa | 20/02/2008 à 16:53