Vanessa en Harmony

âmes sensibles s'abstenir...

En dehors du fait que je trouve le corps de la femme enceinte plutôt fascinant, il y a quand même des petits moments vers la fin, de grande solitude.

Hier pour me détendre, truc tout bête, j'ai voulu prendre un bon bain. Je préviens mon fils, histoire de pouvoir être tranquille pendant 15 minutes. Je commence par me doucher pour continuer à faire couler l'eau version bain. J'attends patiemment mais un peu grelottante en attendant que l'eau monte et que je puisse m'immerger tranquillement.

Là ne tenant plus à la tentation de cette eau chaude qui m'attend, je me baisse délicatement et tente de m'accrocher au rebord de la baignoire (ça devait payer). Et à ce moment, je perds le contrôle total, bascule en arrière sans pouvoir me raccrocher à quoi que ce soit. Mon ventre lui ne bouge pratiquement pas et c'est là que ça fait mal.

Il faut le faire quand même glisser comme ça en arrière. Mon fils n'a rien entendu et je me suis retrouvée, telle une grosse baleine échouée sur une plage déserte.

J'ai repris mes esprits en touchant quelques mots à mon futur fils pour le rassurer. Lui expliquer que sa maman n'avait pas fait exprès et qu'il ne s'inquiète pas que tout allait bien. C'est étrange mais en effet, au moment de tomber, j'ai senti comme une tension dans mon ventre....

Un bain peut s'avérer être un véritable danger lorsque votre ventre vous empêche de voir vos pieds. Mon centre de gravité avait disparu.

Ensuite, je me suis dis, tant qu'à faire, je vais me faire une petite épilation du maillot et des demies-jambes. C'est impossible d'avoir accès au maillot sans mettre une jambe en l'air sur le rebord de la baignoire et de rouler sur le côté. J'ai encore à moitié glissé vu mon poids. Là, j'y vais à tatons par le toucher pour atteindre mon objectif poils. J'ai même dû prendre une glace pour voir le travail et là horreur, je vois sur ma lèvre, une sorte de varices toute noire. J'ai cru que j'allais me sentir mal. J'ai tout lâché et suis sortie de mon bain avec la nausée. Là j'attends que mon amoureux rentre et la peur au ventre lui montre la chose.

Lui plutôt difficilement impressionnable, regarde la chose et sans trop le montrer me dit " oui en effet, c'est bizarre comme truc", lui habituellement tellement rassurant me fout la trouille. Et c'est là où internet et son effet bénéfique intervient.

Je tape sur mon moteur de recherche, "varice vulve grossesse" et là, instantanément, je trouve une liste de forum relatant cette chose. C'est tout à fait normal et cela disparaît après l'accouchement. Ouf, je me voyais mal faire des séances chez le phlébologue à cet endroit là.

J'ai terminé ma petite séance comme j'ai pu et me sens redevenir un peu plus féminine.

Comme quoi un bon bain peut finir en véritable drame domestique.

Ce moment a été un poil trop court

Mer agitée

Le bain est un moment pour mon fils de tranquillité et pour moi un moment de sérénité. Nous profitons chacun de ce moment pour rejoindre nos différents univers, qui sont parfois compatibles.

Lui est dans son univers de mousse, de traversée de la mer. Les playmobils sont encore de la partie et je remercie Monsieur Playmobil pour cette résistance à l'eau et à bien d'autres chocs thermiques.

J'adore l'entendre jouer et inventer ses histoires. Lorsque je le rejoins dans la salle de bain, c'est un moment de confidences et un moment de grand partage. Je peux lui parler de beaucoup de choses, même si il ne comprend pas tout et lui m'explique ce qu'il fait ou ce qu'il a fait dans la journée. Les problèmes trouvent des solutions et les questions des explications.

L'eau est un élément de détente qui lui permet de se laisser aller et son imagination avec

Un chat sinon rien

Cet été, un chat égaré s'est pris d'affection pour mon fils qui a tout de suite créé des liens limite fusionnels. Il se prenait pour un chat et grimpait dans les arbres pour le suivre. Le seul hic est qu'il n'arrivait pas à en descendre et nous étions alertés par des cris persans (pas du chat, c'était un chat de gouttière) et nous devions à notre tour (c'est mon amoureux qui montait car moi avec mon bidon, hors de question) pour récupérer notre chaton.

Le chat venait chaque matin réclamer son  butin, ce qui m'énervait prodigieusement (j'aime pas les personnes intéressées), car pour tout dire, je n'aime pas tellement les chats. Je trouve cela beau, doux et avec beaucoup d'autres qualités. Nous avons toujours eu des chats dans ma famille, mais des chats qui griffent au moment où je m'y attendais le moins, alors forcément, ces souvenirs n'aidant pas, je suis un peu craintive par rapport à ces bêtes qui me fascinent malgré tout.

Finalement, cette petite boule de poils a eu gain de cause et je me suis prise d'affection pour elle, en lui ouvrant notre porte et en lui offrant ce qu'un chat aime par dessus tout, du poisson.

Chaque matin, mimi avait son petit morceau de thon. Disons que j'achetais un peu ma tranquillité, car mon fils était quasiment envoûté par cette petite boule de poils et passait son temps à la suivre et limite à la harceler. Chacun se cherchant de son côté.

Un jour Mimi est partie sans nous le dire et là, mon fils est arrivé en larmes, j'ai cru qu'il était arrivé une catastrophe tellement il sanglotait. Finalement après 5 minutes de mise au point, j'ai enfin compris que Mimi était passée par le mur et avait traversé la rue et qu'elle s'était sans doute (au regard de mon fils) faite écrasée. Il a fallut chercher Mimi dans tous les alentours et c'est au bout de 20 minutes que nous avons vu réapparaître notre petite colocataire. Je n'ai jamais été autant heureuse de la voir.

Un peu comme dans titi et gros minet, il y avait dans le jardin, une cage géante abritant un superbe perroquet que notre Mimi harcelait constamment en montant sur le dessus de la cage et terrorisant le pauvre volatile que j'essayait de protéger comme je pouvais. Mon fils encourageant la chasse et en aidant Mimi à s'introduire dans la cage. J'ai passé une partie de la semaine à surveiller ce pauvre perroquet qui était terrorisé et refusait par conséquent de s'alimenter. J'étais responsable de cette bête car nous avions loué cette villa et j'avais comme consigne de nourrir et d'hydrater ce dernier.

Il fallait choisir, c'était soit, le chat, soit le perroquet. Heureusement ce ne fût ni l'un ni l'autre, la semaine se termina sans crime ni châtiment et nous avons rendu la villa sans avoir à répondre de la perte de leur volatile.

Mon fils a gardé une centaine de photos et vidéo de Mimi qu'il s'est longtemps passé en boucle.

A présent tout est rentré dans l'ordre et je suis prise de nostalgie en voyant notre petite Mimi qui finalement était vraiment une adorable petite bête.

Je me suis réconciliée avec la gent féline même si je ne suis pas très léopard dans mes goûts vestimentaires

Mes Nohohons et moi

Il en manque un à l'appel mais il est posé sur mon bureau, c'est d'ailleurs le premier que j'ai acheté et qui suscite chez les personnes avec qui je travaille, beaucoup de questions (c'est un point positif, la communication dans le cadre du travail).

Du coup, j'en ai acheté un second pour mon fils (le orange) et j'ai craqué pour un petit vert que je devais offrir et puis que j'ai finalement adopté, à force de pression psychologique de la part de mon fils.

Le Nohohon aide à apporter équilibre et harmonie dans mon quotidien lorsqu'on suit les principes de la philosophie du Feng Shui (ça ne reste que théorique pour moi).

Ils nous arrivent tout droit du Japon (fallait s'en douter) et ont chacun un rôle bien précis lié au principe du Feng Shui. Il faut les placer dans différentes directions pour influencer de bonnes ondes (j'en suis pas encore là).

Moi ce qui me fascine c'est que cela fonctionne sans pile, uniquement à la lumière. Aujourd'hui, il ne fait pas très beau et c'est pour ça que je les pose près de la fenêtre car sinon, ils ne bougent pas. Celui qui est posé sur mon bureau dit oui en hochant la tête. Le vert secoue la tête de gauche à droite et le orange déplace sa tête d'avant en arrière.

Le dernier que je souhaiterais m'offrir depuis longtemps est une fleur qui danse, rien qu'avec l'effet de la lumière.

J'y connais absolument rien ou presque en Feng Shui, mais je sais que c'est bon pour l'ésprit et je ne doute pas de m'y mettre un jour.

Mais comme je suis un peu excessive (voir note), je crains de ne devoir changer tous les meubles de disposition pour trouver l'harmonie, selon la méthode Feng Shui et je ne suis pas certaine que mon amoureux approuve, nous qui venons de refaire la cuisine, la salle de bain et divers changements...

Je ne sais pas si le Feng Shui apporte également la sérénité dans son couple après avoir jeté ou virer tous les meubles qui n'étaient pas propices à la détente de mon esprit.

Chaque chose en son temps, aujourd'hui, je mise sur mes petits Nohohons qui en dehors de m'apporter la paix intérieur, me font les contempler avec fascination et c'est déjà beaucoup.

Je suis assez étonnée, car c'est mon amoureux qui m'a lui-même proposé de les mettre sur le rebord de la fenêtre de la cuisine. Ca n'est pourtant pas du tout son style, comme quoi, je pense réellement que ces petits personnages peuvent influencer le quotidien, voir les relations avec les autres.

Je pensais qu'il plaisantais, hé bien non, même pas, mes Nohonos sont sur le rebord de la fenêtre depuis bientôt maintenant un mois.

J'ai même dérobé celui de mon fils qui n'a pour le moment rien dit. Whouaa, c'est puissant le Feng Shui.

Lors d'un entretien individuel, il ne faut pas hésiter à sortir son Nohohon, ça peut créer des liens.... Non je plaisante, mais je rêve de le faire.

Mes Nohohons sont des petits compagnons virtuels, c'est puéril, un peu beaucoup inutile et j'aime bien

Pour un départ imminent

Le jour "j" approche et je viens de m'attaquer à ma valise ainsi que celle de mon petit bonhomme. J'ai l'impression de partir en vacances et comme toujours, de ne pas avoir la place suffisante pour tout mettre dans mes bagages.

Moi, c'est plutôt simple au niveau vestimentaire, pyjamas (amélioré tout de même, histoire d'être présentable sur les photos), tout doit être jettable pour ce qui est des dessous... J'ai pris une ou deux tenues de ville. Bref, jai l'impression que c'est la première fois que j'accouche, je ne me souviens plus de grand-chose, si ce n'est que j'ai dû sortir en catastrophe de la clinique car ils faisaient d'énormes travaux de rénovation.

Cette fois-ci, appareil photo et caméra seront présentes car avec ma petite mémoire, au moins je ne risquerai pas d'oublier ces moments uniques. Ca passe très vite et les enfants sont ingrats dans ces cas là, ils ne vous croient pas lorsque vous leur racontez les aléas de ces quelques jours passés à la clinique.

Je dois préciser que je ne suis pas une maman très maman, alors il y a souvent eu des petits loupés. Comme le premier bain. Au départ, je pensais que cela allait être un véritable moment de détente et de plaisir à partager avec mon petit. C'était un peu comme passé un examen devant un jury. Déjà le bb est vraiment petit (le mien en l'occurrence, né 3 semaines avant). C'est tout mou et une fois mouillé, ça glisse comme une petite savonnette.

Ensuite, il y a la partie que j'aimais vraiment pas, c'était de lui nettoyer et désinfecter son nombril. En fait, c'est une partie du cordon qui reste et qui est attaché avec une espèce de petite pince (que j'ai gardé en souvenir), mais qui ne lui fait pas mal et le bout de ce reste de cordon doit tomber et devenir un beau petit nombril (ce qui est le cas pour mon petit P.). Je comprends pourquoi la médecine ne m'a jamais attirée. Heureusement et je remercie le saint nombril pour ce miracle, à savoir, son petit cordon est tombé juste avant de rentrer à la maison. Je n'avais donc plus grand-chose à faire en dehors de mettre un peu d'éosine dessus pour assurer une bonne cicatrisation.

Je pense mieux m'en sortir lors ce cette épreuve et assurer devant toutes mes copines de maternité et le grand jury de puéricultrices.

Je ne veux pas dépeindre un tableau trop noir de ce moment qui à priori est magique, mais je parle de mes propres émotions et sensations. J'ai tendance à dramatiser mais au final, c'est un moment marqué à jamais dans notre mémoire. Il faut dire que mon premier accouchement lorsque nous en parlons a été un véritable fiasco et traumatisme, alors forcément, maintenant que je sais qu'un bon accouchement ne se déroule pas de cette façon, je ne peux qu'avoir mieux et c'est pour cela que je pars en toute confiance... Hum hum...

Ma famille s'aggrandit et ça c'est chouette. Je suis impatiente de voir la tête de mon petit T.

Comme on dit, le principal c'est de participer, alors maman parfaite ou pas, peu importe je serai là et je vais assurer...

2008, que la force soit avec moi

2008.... Dire que j'ai à peine eu le temps d'écrire 2007 que déjà, nous passons à 2008.

Bon c'est pas grave, j'aime beaucoup le chiffre 8, il est comme moi tout en rondeurs.

La nouvelle année est une étape dans notre code de Société et de nombreux pays sont réunis par la même chose mais pas toujours au même moment (décalage horaire).

Si d'autres évènements pouvaient nous réunir et surtout être diffusés, jusqu'à la nausée par le petit écran (qui aujourd'hui est devenu grand et plasmastique) comme l'est le changement de notre année.

Il y a un avantage à souhaiter la nouvelle année qui est de créer ou recréer des contacts avec voisins éloignés, famille perdue de vue ou amis délaissés. Tous les prétextes sont bons pour un nouveau départ.

Pour moi 2008, c'est un nouveau bébé à la maison, des nuits qui se suivent et vont probablement se ressembler, de la fatigue, des visites chez le médecin, des gros sourires, des agheu agheusss, des moments chargés en émotion. Reprendre mon travail en espèrant pouvoir concilier les deux, voir les trois (on sait plus combien au final, il y a de choses à concilier).

Prendre du temps avec mon amoureux, mes enfants, pour moi toute seule (c'est plus compliqué et parfois culpabilisant), ma famille, mes Amis. Retrouver la taille de guêpe que j'ai jamais eue. Lire, écouter de la musique, danser...

Rêver et prendre le temps de ne rien faire, juste être bien et surtout vivre.

Ne plus m'encombrer du jugement de P, P et J.... Ne plus être sur la défensive lorsqu'on me demande si je suis certaine de laisser mon fils au centre de loisirs alors que je ne travaille pas.

De me remettre dans la création de mes bagues et d'autres choses.

De tenter (peut-être pas en 2008 mais qui sait) une reconversion professionnelle.

D'aimer mon amoureux comme il le mérite et de donner tout ce que je pourrais pour lui faire comprendre.

D'aimer mes enfants même lorsque les choses ne vont pas comme je veux...

D'aimer mon chien, même si il est vieux, qu'il sent mauvais et qu'il ne m'aide pas à la maison...

D'aimer ma mère, même si la perfection pour elle est d'avoir une vie sans trop de vagues et que la météo reste son émission préférée.

D'être plus gentille avec ma mère...

D'aimer le sucre, même si celui-ci ne m'aime pas...

D'aimer mon frère, même si je n'en ai pas ..... Elle est nulle celle-là bon...

Faire comprendre enfin, à certaines personnes que, OUI, je suis sensible mais que malgré tout, sensible et naïve ne veulent pas dire la même chose,

De pleurer pour un oui ou un non comme une gamine,

D'essayer de changer de voix, pour avoir l'air plus sure de moi (une voix à la kim carnes (personne ne se souvient de cette chanteuse des années 80 que j'ai découvert grâce à mon amoureux, le jour du nouvel an). (Tout le monde connait sa chanson mais moins son nom).

Arrêter de mettre des parenthèses à chaque phrase....

D'aimer mon corps, transformé par le temps (oui ça joue un peu quand même) et par mes grossesses...

D'aimer ceux qui ne m'aiment pas, non c'est pas possible, ça fait trop de monde, j'ai pas le temps (on verra pour 2009)

Bref plein de bonnes choses en perspective...

2008 c'est l'année de tout est permis - Alors meilleurs voeux et bonne année

Etre dans le moment présent

Il m'arrive souvent de me dire "whoua, je me sens bien, il faut absolument que je me souvienne de ce moment toute ma vie". Et puis ça passe et ce moment va rejoindre les autres dans un endroit encore inconnu au plus profond de mon cortex.

Mes dernières vacances ont été un réel bonheur, malgré les grosses nausées et angoisses de début de grossesse, mais heureusement, il me reste des photos pour me rendre à l'évidence.

Nous étions tous les 3 et avons vécu  1 semaine de bonheur. P. a fait ses premières brasses dans cette piscine qui pendant cette semaine était la nôtre.

Je regrette de ne pas avoir su apprécier encore plus ces doux moments partagés avec ma famille. Il y a des instants qui nous échappent et nous restons spectacteurs sur un côté de la scène.

Le présent, il n'y a que ça de vrai, de plus, c'est une conjugaison que je maîtrise parfaitement..... Je suis, tu es, il est, nous sommes ..... y'a rien de mieux. Alors que .... Je serai(s), tu seras, il sera, nous serons... on a bien le temps d'y penser.

Je ne refuse pas de me projeter, bien contrainte de penser à l'avenir, mais je voudrai déjà pouvoir profiter de ces moments qui passent si vites et qui nous laissent parfois sur notre faim.

Vivement ci, vivement ça.... On dirait que ma vie est un gros chronomètre et que chaque moment défile sans aucune maîtrise de  ma part. Je suis une zapeuse du temps. Dès que je commence une chose, je suis presque impatiente de la terminer pour en commencer une autre. Tout peut me lasser alors qu'au départ, je le désir très fort. Bhouuuu ça fait peur tout ça pour une si petite personne comme moi.

Lorsque je vois cette photo, j'ai comme une impression d'avoir rêvé ce moment et pourtant, il me revient des bribes de souvenirs. Les bonnes sardines grillées, les petits apéritifs pris au bord de la piscine. Cette liberté de me baigner nue lorsque je le souhaitais... Tous ces petits plaisirs qui rendent la vie merveilleuse et plus douce (ça fait un peu mélodrame, mais bon tant pis, c'est mon état du moment).

Pour les vacances 2008, nous serons 4 et je ne sais pas encore où nous irons, mais tout ce que je veux, c'est être bien chaque jour qui passe et ça dès aujourd'hui, dès maintenant.

Le bonheur ça n'attend pas, alors mieux vaut être heureuse tout de suite... C'est parti ...

Mon fils passe à la télé !

Aujourd'hui, nous avons vu notre futur bonhomme à la télé. Depuis quelques jours, j'étais impatiente que ce moment arrive.

A chaque fois, je me fais une joie de découvrir l'évolution de mon fils sur ce petit écran et à chaque fois, je reste sur ma faim.

L'échographie, c'est en fait très technique et c'est d'ailleurs le but premier. On regarde le développement de chaque partie du corps de l'enfant. Mais moi, une seule chose m'intéresse, deviner un pied, une main, son petit profil....

Aujourd'hui, alors qu'il y avait zoom sur son coeur, avec mon amoureux, nous devinions une tête.

Moi : C'est le visage là ?

L'échographiste : ha non là c'est les ventricules du coeur. Vous les reconnaissez ?

Moi : heu oui, mais j'avais l'impression de deviner le visage, hein (là je m'adresse à mon amoureux) pas toi ?

Lui : bah oui, moi aussi je devinais une bouche, un nez, les yeux....

L'échographiste : Hé bien vous en avez de l'imagination

C''est comme lorsqu'on observe les nuages, on arrive toujours à deviner des formes de toutes sortes.

L'échographiste a tenté de nous montrer son petit minoi, mais il avait ses pieds et mains devant.

A un moment, il a réussi à capter un bref instant le petit profil de notre fils. Moi pleine d'émotion qui dit : "C'est son visage là ? (on sait jamais, si c'était encore une affabulation)

L'échographiste : Oui mais on le voit pas très bien et c'est pas terrible comme image.

Moi : Si si, c'est pas mal. Il ressemble beaucoup à P. son grand frère (je précise à la naissance mais depuis, P. est chatain clair aux yeux verts et il sourit beaucoup plus).

L'échographiste : Vous savez les bb européens se ressemblent un peu tous.

Moi : ha bon ? Tu ne trouves pas qu'il ressemble à P. ?

Mon amoureux : (pas convaincu) oui un peu, on dirait surtout Dark vador quand il retire son masque.

Et voilà mon amoureux et l'échographiste pris d'un fou rire et en plein délire. Il faut reconnaître que ça n'est peut-être pas son meilleur profil.

Il a déjà des cheveux (ouf, moi qui en manque, c'est toujours ça de pris).

Bon c'est vrai qu'il a l'air de ressembler beaucoup à son grand frère, mais là je ne serai pas déçue car je sais à quoi m'attendre.

Non P. n'était pas un monstre, mais il ne me ressemblait absolument pas et cela fait un choc, lorsque vous vous attendez à voir un beau poupon (il paraît que les bb de césariennes sont beaucoup plus beaux). Là c'était un petit brun, boudeur avec une oreille collé, des boutons sur le visage, une odeur un peu forte (je suis très pénible avec mon nez, pour les autres et moi-même) et il avait vraiment pas l'air content d'être là.

Ma rentrée dans la maternité n'a pas été simple et ne s'est révélée que progressivement.

Aujourd'hui, je suis prète à l'accueillir ce petit brun boudeur qui ne sentira pas forcément le bb cadum dès le début, car je sais qu'il deviendra un beau petit garçon comme son grand frère et que je vais l'aimer de tout mon coeur.

Je l'aime déjà....

Je suis élastique-girl

Jusqu'où vais-je aller ? Je suis fascinée par l'élasticité de ma peau. Je ne pensais pas en avoir autant, quoi que sur le ventre, je ne m'économise pas.

A chaque début de grossesse, je suis persuadée que moi mon ventre ne grossira que très peu. Que je vais être le cas qui vais révolutionner l'histoire du monde. Hé bien non, je suis comme toutes ces femmes, mon bidon grandit et c'est plutôt rassurant.

J'aime bien être enceinte, Tout le monde est adorable. Pour mon P. j'étais moins zen, c'était le premier, alors je pense que c'est normal.

Je suis en forme et j'ai les formes

Je suis excessive ??

J'ai toujours entendu dire que si un enfant perdait son "doudou", c'était la fin du monde...

Je trouvais ça assez drôle à l'époque car mon fils jusqu'à 3 mois n'éprouvait aucun besoin de ce côté là. Aucun "doudou" à part, MOIIIIII ne pouvait calmer ses angoisses.  Je me disais même qu'un "doudou" de perdu, 10 de retrouvés, non mais, c'est quoi encore cette pression sur une peluche.

Et puis un jour en me baladant, je suis tombée sur Tigrou et ses frères. Ni une, ni deux, j'en adopte un immédiatement et le met avec les autres dans le lit de mon fils.

Et là, révélation, mon fils l'attrape et ne le lâche plus. Plusieurs jours sont passés et il avait pris possession de ce petit animal mi-singe-mi-tigre.

Je ne pouvais que repenser à toutes ces mamans qui témoignaient ou passaient une annonce afin de retrouver le "doudou" perdu de leur enfant.

Je décidais donc d'anticiper sur ce fléau du "doudou" perdu et retournait à la boutique en acheter trois autres dont un lion (de la même famille malgré tout).

Quelques jours passèrent, "doudou" supportait bien les machines à répétition, mais voilà qu'un jour un des doudou décida de nous quitter et là grosse panique.... il ne restait plus que 3 "doudous".

Je pris donc la décision de retourner dans cette boutique vider leur stock de Tigrous.

Quelle ne fût ma déception, lorsque je vis qu'il n'y en avait plus qu'un. Là je décidais de m'adresser directement à l'usine de fabrication qui figurait sur l'étiquette de Tigrou.

Malheureusement, je n'arrivais pas à retrouver ces coordonnées sur les pages jaunes, alors tel un gros pitbull, j'écrivis un long mail de lamentation et de demande d'aide, afin de pouvoir acheter à nouveau d'autres tigrous.

Quelques heures plus tard, le directeur des ventes me téléphona pour me rassurer et me dire qu'il restait quelques "doudou" récupérés dans chacun des magasins de cette enseigne (Nature et découvertes).

Pour finir, ils m'adressèrent 3 "doudous" supplémentaires gratuitement car c'était les derniers et qu'ils n'en vendraient plus. La personne m'a également proposé d'en garder deux de côté pour une autre maman comme moi et si toutefois, personne n'en réclamait, je pouvais me permettre de les rappeler pour leur demander les deux tigrous restants.

Heureusement, je ne l'ai jamais fait car aujourd'hui P. a 6 ans et il n'aime que 2 doudous sur les 6. On le voit d'ailleurs à l'usure.

Attention un "doudou/Tigrou" peut en cacher un autre