Vanessa en Harmony

500g de pop-corn sinon rien !

Ce dimanche m'inspirait peu pour une sortie en forêt. J'ai eu une envie de pop corn et pas n'importe lesquels, ceux de mon cinéma habituel.

Là, mon esprit machiavélique s'est donc mis en marche et j'ai proposé à mon fils d'aller au cinéma voir "les rois de la glisse", j'étais vraiment prête à tout.

Lui, du haut de ses 6ans et ne se doutant en rien de mon manège, plein d'optimisme me dit "oh oui super".

Ni une, ni deux, je vais voir les horaires et nous voilà presque parti tous les deux. Je dis presque, car au dernier moment, ce dernier me dit "papa ne vient pas ? Alors je ne viens pas". GRRRRR, ah non ! pas si prête du but, je ne pouvais pas laisser passer une occasion telle pour manger des pop-corn. Je ne vais tout de même pas aller m'en acheter seule sans aller au cinéma (je serais parfaitement démasquée).

Je tente de raisonner mon fils qui résiste (il doit se douter de quelque chose). Son père s'y met presque en me disant, "bon hé bien tant pis, vous n'avez qu'à rester là" et moi là-dessus qui lui répond "mais non ! il faut que tu te reposes enfin !".

Là, je sors l'artillerie lourde et les menaces (je sais, c'est pas bien). J'arrive enfin à faire venir mon fils par une ruse de dernière minute (je fais passer sa doudoune pour un scaphandre de cosmonaute et il se prend au jeu... ouf) et là, je vois mon petit P. qui me suit sans broncher...YESSSSSS....

Arrivée au cinéma, nous prenons chacun notre grand pot de pop corn. Lui prend un salé, malgré mes recommandations et moi je prends mon sucré. Nous nous installons et au bout de 15 minutes, je vois la main de mon loulou se diriger vers mon pot de pop corn, là je le regarde, limite aimable et il comprend que je ne vais pas me laisser duper, alors il me dit que c'est juste pour goûter. Moi rassurée, lui tend le pot sans rien dire. Mais de goûter, je le vois ingurgiter mes pop-corn à une vitesse grand V.

Là s'en ait trop, je lui dis "tu as les tiens" (en temps de guerre, je serais terrible à mon avis) et là il me répond "oui je sais mais en fait j'aime pas les salés". Là je prends mon air le plus détaché possible en me forçant à intégrer qu'après tout, je peux bien lui laisser mon pot. Mais je me demande, si il ne le fait pas un peu exprès quand même.

Finalement, après avoir ingurgité une partie des pop-corn sucrés, je m'empare du pot salé et en avale une bonne partie. Je me retrouve avec un mal de ventre épouvantable, une envie de vomir et la bouche complètement déshydratée. La seule compensation est que nous avons passé tous les deux un bon moment et ça, c'est encore meilleur qu'un  bon pop-corn sucré.

Conclusion : la gourmandise est un vilain défaut

Les copains de mon fils

 Parfois, j'aimerais vraiment savoir ce qu'ils peuvent penser d'une maman et de moi en l'occurrence. Ils ont tous dans les 6, 7 ans et je vois le changement qui opère d'année en année au niveau de leur comportement. Ils arrivent à jouer sans se facher. Leurs jeux sont constructifs etc...

Là, ils sont tous les trois devant pirates des caraïbes II et moi je passe en leur faisant des remarques, leur proposant des petits gâteaux etc. Ils me toisent de leurs grands yeux et m'écoutent avec respect. Cela me projette quelques années en arrière, lorsque je n'étais qu'une enfant et que moi aussi, j'allais chez mes amis.

Leurs parents m'intriguaient toujours et je tentais malgré moi de faire un lien entre leurs enfants (mes amis) et les parents. Le lien n'était jamais très clair et j'avais du mal à comprendre comment certains parents avaient fait pour avoir certains de mes amis.

Certains amis étaient des stars de cours d'écoles et leurs parents pouvaient être d'une banalité à première vue édifiante. D'autres beaucoup plus effacés avaient des parents dynamiques, extravertis, des parents que j'enviais et que j'aurais aimé avoir.

Mes parents m'ont eu vers 38 ans et ils me paraissaient vieux et démodés mais tellement rassurants. J'aimais ce contraste chez les autres qui étaient beaucoup plus des parents copains que des parents réprimants. Pas que les miens étaient de ces derniers, mais il était rare que nous puissions échanger de façon simple et sans comportement hiérarchique.

Aujourd'hui c'est au tour de mon fils et c'est au tour de ses amis de m'observer et de juger si je suis une bonne maman ou non.

Les mamans ont évolué et je pense être différente de la mienne qui déjà, ne portait jamais de jean et d'ailleurs n'en a jamais porté en 70 ans. Etonnant tout de même, je vais lui poser la question. J'ai un langage beaucoup moins soutenu que le sien, il m'arrive de dire des gros mots, ma mère jamais à part "quel cochon celui-là" ou "quel sale type", voilà ses deux expressions les plus extrèmes lorsqu'elle veut dire du mal (justifié néanmoins) sur quelqu'un.

Je fume un peu (je fumais car j'ai arrêté depuis que je suis enceinte), maman a dû fumer deux fois dans sa vie pour faire comme tout le monde.Bref, nous sommes totalement différentes même si je lui ressemble parfois.

Mon fils sera d'autant plus différent que c'est un garçon et que je découvre ce monde si mystèrieux pour moi qui ai grandi plutôt entourée de femmes.

Ce que je souhaite le plus est que nous ne nous éloignons pas trop l'un de l'autre tout en gardant chacun notre autonomie et notre propre personnalité.

Mon fils me donne envie d'avancer et bientôt j'aurai une seconde raison pour avancer encore plus loin.

Le mercredi au ralenti

Depuis que je suis arrêtée pour ma grossesse, je profite beaucoup plus de mon fils qui me le rend bien. Chaque jour, il me harcèle afin que je le récupère pour déjeuner, qu'il n'aille pas au centre. Tous les moyens sont bons pour rester avec sa Mamounne (comme il dit). Tous les jours, j'ai le droit à la question "Tu travailles demain ?"

Ce qui est assez drôle, c'est que nous nous cherchons au moins une fois toutes les deux heures, tels chiens et chats, mais c'est pas grave on s'aime quand même.

Aujourd'hui, c'était une journée très, comment dire, zen. Levée à 8h00, petit déj ensemble, sans presque se dire un mot.

Moi buvant mon lait au son d'avoine et mon fils, ses céréales au lait en regardant dans le vide par la fenêtre. La seule question de P. "qui est-ce qui fabrique les nuages ? C'est les Sociétés ?" whouaaaa, moi pas tellement envie de répondre : "Tu demanderas à ton père, il apprend ça avec ses cours d'aviation". Je lui ai vaguement parlé de condensation d'eau... Mais j'avais vraiment pas envie.

Ensuite câlin au lit avec petit dodo pendant une heure. P. s'est levé vers 9h30 et moi 10h00. Je serais bien restée car couchée chaque nuit pas avant 2h00, j'accuse le coup de plus en plus. Ca doit être les hormones et peut-être quelques questions que je me pose concernant l'arrivée de ce deuxième loulou.

P. a voulu continuer son jeu d'aventure de la panthère rose en me demandant mon aide à peu près toutes les dix minutes.

Nous nous sommes préparés et hop, sorti pour régler quelques démarches administratives, un petit mac do pour amadouer mon monstre qui ne veut jamais sortir, sauf à 18h00 quand il fait nuit et que cela n'est plus possible.

Nous sommes rentrés, j'ai déjeuné, car le mac do, c'est moyen pour moi et ensuite nous nous sommes remis sur la panthère rose que j'ai terminé toute seule en m'énervant car je suis bloquée et que P. m'a presque traité d'incapable.... Je me suis vengée en lui demandant sa date de naissance qu'il ne connaissait pas (à 6 ans, il serait temps).

P. a pris son bain pendant bien, 30 minutes en jouant avec son bâteau. Il a fait ses devoirs.

Voilà, une journée qui ne m'a rien apporté (en apparence) en dehors du fait que j'ai profité pleinement de mon fils, que nous étions heureux d'être ensemble et que ces journées qui donnent l'impression de ne servir à rien, sont certainement les plus belles de toute ma vie.

Un petit dîner où je n'ai  fait seulement acte de présence. La nutella ingurgitée cette après-midi m'a écœurée. C'était bien la peine de faire la chochotte sur le mac do.

La journée s'achève avec une petite partie d'échecs entre son papa et P. qui veut absolument lui faire échec et mat.

Moi je suis sur les rotules, impatiente de me reposer et de me retrouver avec moi-même ou mon amoureux.

Je suis souvent impatiente qu'il aille se coucher car c'est toujours très long, mais une fois au lit, il me manque et je suis pressée de le retrouver le lendemain matin. Je me glisse parfois dans sa chambre avant d'aller me coucher pour l'embrasser tendrement et réaliser à quel point je l'aime et que j'ai une chance inoui de l'avoir auprès de moi.

Ces moments de grandes tendresses sont marqués à vie dans mon esprit et je compte bien en profiter encore pendant très très longtemps

Le merveilleux monde des nains

C'est un monde que je connaissais puisque les playmobils datent des années 74, mais "à mon époque" (hé oui je peux le dire sans que ça fasse rire aujourd'hui) il y avait beaucoup moins de variantes dans les thèmes.

J'ai découvert ce nouveau monde grâce à mon fils qui s'est pris d'une véritable passion pour ces personnages légendaires. Il se reconstitue des mondes auxquels il peut s'identifier ou au moins rêver.

Ca tourne toujours autour des mêmes thèmes, chevaliers, pirates, romains, cow boys, aventuriers, voleurs, pompiers... Tout ce qui est princesse et féerique ne l'attirent pas des masses (ça fait trop fille grrrr). Il a une reine, mais c'est la méchante. Il a Cléopâtre, mais bon, c'est encore une femme de caractère.

Il crée ses "vitrines" (comme il dit) à l'identique du "fun Parc" qui est un endroit magique pour les enfants (pour les parents ça se discute au bout d'une heure) où tous les playmobils sont en accès libres pour les enfants.

http://www.playmobil.de/on/demandware.store/Sites-FR-Site/fr_FR/Link-Page?id=CNT_PARIS

Il est souvent inutile de se rendre à ce parc car sa chambre regorge de tous les playmobils sortis dans l'année et cela depuis ses 18 mois (soit depuis 5 ans environ). Hé oui il est fils unique, hé oui il est pourri gâté, hé oui, c'est de notre faute, hé oui SON PAPA ADORE CA.

Le problème des playmobils, en dehors du prix (en revanche, c'est d'une qualité irréprochable), c'est la place que cela prend. Lorsque vous êtes en appartement, c'est ingérable et cela demande une organisation titanesque pour mettre de l'ordre dans tous ses mondes.

Nous avons trouvé la solution des bacs et des tiroirs sous le lit. La mezzanine dont il dispose, permet également de pas mal optimiser la place du bas pour jouer.

Tous les ans, nous luttons contre la "magnaplaymobils" et tous les ans, nous nous faisons duper par ces petits personnages qui sont décidément plus forts que nous.

Je dois même préciser à la décharge de mon fils, que j'aime ça et suis fascinée par autant de réalisme à chaque nouvelle collection. D'ailleurs, j'attends avec impatience celle de 2008.

Hé non, encore une fois, je n'aurai pas mon château de princesse à la maison car mon second petit garçon suivra, je pense, le même chemin que son grand frère. Ca n'est pas grave, nous sommes repartis pour de belles années playmobils. J'avais craqué lors d'une broquante pour la maison playmobil (toute meublée, il y avait même le piano qui jouait réellement de la musique). Une vraie gamine. Avec mon mari, nous avions acheté la maison, un avions (que P. a toujours), un ranch, un train et deux trois autres bricoles.

J'ai revendu la maison meublé sur internet à une femme qui s'était débarrassée de celle de son fils sans lui en parler. Ce dernier souhaitant la récupérer pour la mettre chez lui a demandé à sa mère de bien vouloir lui rendre sa maison. La mère a dû ruser pour en trouver une similaire sans lui dire qu'elle s'était débarrassée de la sienne (une histoire comme je les aime).

J'ai également vendu le train sur Ebay pour que P. Puisse avoir le nouveau qui est magnifique d'ailleurs. Seul reproche, il fonctionne à pile et c'est un gouffre, mais autour du sapin, il va faire son effet.

P. souhaite pour Noël le supermarché Playmobil. Nous avons dit ok mais il restera chez l'une des mamie et il veut, le dernier avion, car il est plus grand que celui qu'il a déjà (bah voyons....).

"Playmobils, en avant les histoires" et je rajouterai : "Sans fin les histoires"

Pour du changement, c'est du changement...

Qui aurait pu croire que 6 ans après, nous aurions à nouveau un enfant (rien n'est fait mais bon, un peu quand même, la photo parle d'elle-même). Me voici donc 6 mois après avoir arrêté de venir régulièrement écrire sur mon blog. A force de visiter ceux des autres, j'ai décidé de reprendre le mien. J'espère ne pas parler uniquement de ma grossesse, quoi que ça occupe pas mal l'esprit et le corps cette aventure.

Il y a vraiment trois mondes, les femmes qui font des enfants, les femmes qui n'en veulent plus et celles qui n'en voudront jamais. je peux comprendre parfaitement ces trois attitudes. Chacun à son hitoire et ses propres raisons.

Aujourd'hui, je suis heureuse car je suis allée au bout de ce que je désirais finalement : Un second enfant.

Un, aurait pu me suffir, mais je savais au fond de moi que deux ou trois serait aussi une grande joie et une nouvelle aventure.

Comme dans tout changement, je dois me préparer psychologiquement mais de jour en jour je me sens prète à accueillir mon deuxième petit garçon

Ma vie de Sims

J’ai parfois l’impression d’être un personnage dans une famille de Sims.

Sims est un jeu de simulation de vie.

C’est vrai le matin, nous nous croisons avec mon amoureux, hop un bisou, hop une douche, hop on s’habille, hop on crie « j’y vais à ce soir bonne journée », hop je cours, je cours, je cours (parfois je tombe), hop j’arrive au travail, hop je déjeune, hop je travaille, hop je pars récupérer mon fils, hop je nourris mon fils (car dans le jeu si vous oubliez de nourrir votre enfant, attention, il y a de graves conséquences), hop je dîne, hop mon amoureux rentre, hop un bisou, hop activités soirée (repassage, machine, blog, calin, télé, lecture, sms etc…) hop toilette et mon fils va au lit et HOPPPP une soirée de bouclée.

La nuit, on dort (théoriquement), le réveil sonne et c’est reparti pour d’incessants sauts de puce.

Dans le jeu comme dans ma vie tout doit s’équilibrer. Chez les sims, c’est pareil, pour les faire évoluer, à savoir : l’amitié, l’amour, la propreté, l’alimentation, les sentiments, le travail, l’argent etc. Vous avez un baromètre régulateur de toutes ces fonctionnalités de vie. Si vous n’êtes pas équilibré, ça peut très mal se terminer. Nous on a pas de baromètre mais peut-être qu'un jour on fonctionnera avec une batterie de rechange.

On a tous une part de SIMS en nous

Le 1er homme de ma vie

Mon père disparu injustement (si il y a une justice pour ce genre de drame) il y a 5 ans. Il me manque de plus en plus et il n'y a pas un jour où je ne pense pas à lui. J'avais besoin qu'il soit sur mon blog. Lui qui détestait poser ou être pris en photo, le voici on ne peut plus à la merci de tous les regards de la planète. Je suis fière d'avoir eu un papa comme toi et je veux te voir continuer à exister à travers ce blog. Papa je t'aime et tu me manqueras pour toujours (c'est vraiment la soirée nostalgie, mais c'est la faute de ces photos. Non très sincèrement, j'en ai besoin).

Le passé me fait avancer dans le futur et mon futur m'aide à accepter mon passé

Ta fille

Les deux femmes de ma vie

Je viens de récupérer sur cd des photos de maman jeune et ma soeur. J'avais envie de les voir sur mon blog car je les trouve belles et de plus, les années 60 sont une époque que j'aime beaucoup au niveau des tendances de la mode et du style (qui revient aujourd'hui). J'aimais aussi beaucoup les années 30.

Maman aurait pu poser pour la pub du comptoir des cottonniers avec ma soeur.

C'est mon petit moment nostalgie en voyant cette photo.

J'ai peur du loup

  Mon fils qui est en dernière année de maternelle étudie le loup. Presque chaque soir, il me demande de lui raconter une histoire sur cette bête que je trouve plutôt déprimante.

Non mais c'est vrai, je me souviens toute petite après le père Noël, c'était le loup qui me menaçait à chaque fois que je ne voulait pas obéir "attention Vanessa, si tu n'écoutes pas, je vais le dire au loup" et moi terrorisée dans un coin de ma chambre, j'attendais avec la peur au ventre de voir apparaître enfin cette bête dans ma pièce de 9m². Je serrais mon stoupi (c'était un chien mais pas loup).

Moi je vois que les enfants ont vraiment évolué. Mon fils me rit au nez si je lui parle du loup en me disant "arrête maman, je sais bien que le loup ne peux pas rentrer dans la maison" (je vous dis aucune pression sur lui).

Il a eu un peu peur du hiboux qui se planquait dans la mezzanine au-dessus de notre lit (je faisais en même temps le HOU HOU planqué derrière la porte pour qu'il y croit). Mais aujourd'hui, pour lui, le loup, c'est un animal chaleureux qui n'a jamais vraiment réussi à attraper les 3 petits cochons, le chaperon rouge.... un malchanceux quoi... Il s'identifie presqu'à lui dans ses moments de désarrois.

J'ai bien essayé de lui faire croire alors que nous rentrions un peu tard le soir et que nous traversions un parc obscur à la présence de Douschka, la louve blanche aux yeux jaunes. Nous marchions quand tout d'un coup, j'ai vu deux yeux verts (pas jaunes) et là je lui ai dit "regarde Douschka est là" (j'y croyais presqu'un peu). Hé bien, il a eu un doute d'hésitation tout de même, mais lorsque la porte du parking s'est soulevée, il a compris que les deux yeux verts étaient en fait les lumières du faisceau électronique de la porte.

Petite confidence, j'ai dû reprendre le même chemin un jour toute seule le soir tard, hé bien comme une idiote, j'ai repensé à Douschka et je me suis mise à courir car là je vous assure, il y avait deux yeux verts mais ceux là, ils me regardaient vraiment.

Je ne sais pas si Douschka existe vraiment mais moi je sais que j'ai PEUR DU LOUP