Vanessa en Harmony

Pour du changement, c'est du changement...

Qui aurait pu croire que 6 ans après, nous aurions à nouveau un enfant (rien n'est fait mais bon, un peu quand même, la photo parle d'elle-même). Me voici donc 6 mois après avoir arrêté de venir régulièrement écrire sur mon blog. A force de visiter ceux des autres, j'ai décidé de reprendre le mien. J'espère ne pas parler uniquement de ma grossesse, quoi que ça occupe pas mal l'esprit et le corps cette aventure.

Il y a vraiment trois mondes, les femmes qui font des enfants, les femmes qui n'en veulent plus et celles qui n'en voudront jamais. je peux comprendre parfaitement ces trois attitudes. Chacun à son hitoire et ses propres raisons.

Aujourd'hui, je suis heureuse car je suis allée au bout de ce que je désirais finalement : Un second enfant.

Un, aurait pu me suffir, mais je savais au fond de moi que deux ou trois serait aussi une grande joie et une nouvelle aventure.

Comme dans tout changement, je dois me préparer psychologiquement mais de jour en jour je me sens prète à accueillir mon deuxième petit garçon

Le muguet ça porte bonheur ?

"Sa tradition porte bonheur remonterait à 1560, époque où un noble provençal, fut chargé d’une mission secrète en Italie ; De retour à la cour, il offrit au roi des brassées de muguet, en gage de porte-bonheur. A son tour, le souverain en distribua à chacune  des dames de sa   cour et ordonna « qu’il en soit ainsi chaque année ». Aujourd’hui le muguet est commercialisé" (définition trouvée sur internet).

Comme quoi c'est un peu tiré par les cheveux. Au moins cela a le mérite d'alimenter mon blog, car après, il y a la fête des mère (ma maman l'adore celle là et moi de plus en plus depuis que je suis mère),la fête des pères, des grand-mères, des assistantes, des femmes, la saint Valentin... Si vous ne savez pas quoi fêter, au moins vous pouvez toujours vous rabattre sur une de ces fêtes commerciales que tout le monde déteste mais qui pourtant cartonne commercialement. Cherchez l'erreur...

Moi depuis toute petite, on me fait croire que le muguet porte bonheur, vous imaginez le STRESS... Souvent, je regardais mon brin le soir avant de me coucher et je lui exprimais tous mes désirs les plus fous.

C'est quelques années plus tard, que j'ai décidé de ne plus y croire, jusqu'à interdire à mon père de m'en offrir (je cassais enfin cette maudite tradition). Je trouvais donc une nouvelle signification mystique au muguet, celui-ci dorénavant, porterait malheur.

Aujourd'hui la tradition s'est rompue, je n'en offre qu'à ma mère, pour perpétuer ce qu'avait mis en place mon père (aujourd'hui disparu, comme quoi ce fichu muguet ne porte pas du tout bonheur, lui qui en a tellement offert).

En dehors du fait que le premier mai soit le jour de la fête du travail, le coup du muguet est seulement comme toutes ces autres traditions d'inventions aléatoires, COMMERCIALES. Une façon de plus de nous occuper. Au moins pendant ce temps là, on ne réfléchit pas (un chouillat contestataire comme phrase, j'aime pas trop, cela ne me ressemble pas, moi le petit mouton de panurge).

Pour moi le bonheur ça n'attend pas, c'est tout de suite et maintenant

Power Plate et moi

Il faut absolument que je parle de ma nouvelle combine pour rester (pour moi c'est plutôt devenir) ferme et tonique.

J'ai découvert à travers mes magasines féminins ce nouveau concept, une machine (voir photo) qui grâce à des vibrations va solliciter le muscle que l'on souhaite faire travailler. Cette dernière produit 30 à 50 pulsions seconde qui vont contracter puis relâcher le muscle à grande vitesse.

Une séance ne dure que 30 minutes pour obtenir de très bons résultats, à raison de 2 séances par semaine. C'est un argument qui a su me convaincre car J'ai peu de temps (comme tous les non-sportifs) à consacrer à une activité sportive.

Je me suis donc lancée à la recherche du site de Power Plate où j'ai pu trouver de nombreux numéros et contacts afin de pratiquer. Ma démarche était de trouver un Kiné qui propose cette méthode. J'ai déjà pratiqué le cellu M6 (palper rouler pour affiner la silhouette) chez un kiné et je me sens plus en sécurité chez un professionnel que dans un institut où le but premier est d'abord l'argent. Pas que le Kiné ne souhaite pas en vivre, mais il est obligé d'avoir une certaine exigence qui me rassure.

Je trie donc par quartier tous les spécialistes et me dirige vers le 78 où j'habite. Là je tombe sur une personne coach qui pratique la Power plate en relation étroite avec un kiné. Le premier contact est excellent et je me sens déjà en confiance (pour moi c'est primordial).

La première séance est fixée et je suis moitié angoissée, moitié excitée. Je me dis, "ça y'est, tu vas enfin savoir ce que c'est que d'avoir des muscles" (ça me fait même limite peur). Je scrute mon ventre dans la glace et le nargue avec une dernière tablette de chocolat (la dernière promis).

Le jour "j", je me demande comment je dois m'habiller. J'opte un petit pantalon noir dans lequel je me sens bien (en strech) et un tee shirt assorti. Sobre....

Je tourne en voiture et cherche au Chesnay, la résidence 1 sq Choiseul malgré les bonnes explications, je ne trouve pas la résidence où se déroule ma séance. Ma coach vient me rejoindre pour me guider et nous faisons un bout de chemin à pied. Elle me met tout de suite à l'aise et je me sens prête à affronter cette machine qui va changer ma vie.

Ma coach m'explique très précisément comment fonctionne la machine, nous remplissons un questionnaire médical. Cette dernière me pose des questions pour mieux me connaître indispensables pour commencer la séances.

Ca y'est je monte sur cette machine et les premières vibrations pénètrent mes muscles. Car oui, il faut monter sur la machine, la photo du blog est un peu irréelle. Ces vibrations, je dois dire que j'ai été vraiment très surprise la première fois. Pour moi, finalement les vibrations, ça ne voulait pas dire grand-chose avant de monter sur la Power plate. J'ai cru que je n'allais pas pouvoir supporter. Le but étant de contracter ses muscles. On sert les fesses, on sert les abdos (pour moi y'avait pas grand-chose à serrer mais bon...). Après finalement, je me suis très bien habituée et je trouve même cela pour certain exercices très agréable.

A la fin de la séance, vous avez le droit à un massage que la machine vous procure grâce aux vibrations (puissance maximum). A priori, cela devrait être agréable mais au départ, je n'y trouvais aucun confort (à part sous la voûte plantaire). Aujourd'hui j'aime me prélasser sur cette machine qui me masse et tonifie ma peau.

Ma coach est toujours là pour me motiver, me rassurer et me remettre dans la bonne position. C'est une ancienne danseuse qui de plus pratique le yoga, alors je ne crains pas pour mon corps et je lui fais confiance. Les 30 minutes de PP (Power Plate) peuvent être intensives et vous sentez les muscles qui travaillent. Vous transpirez même. J'ai souvent lu le contraire dans les magasines.

Nous évaluons mes progrès ensemble et en fonction de ma dernière performance, nous montons en vibrations. Encore une fois, le coach est important car c'est lui qui s'adapte en fonction de votre caractère, motivation, forme, souplesse etc...

Voilà, j'ai tenu bon et j'ai vraiment senti des grands changements, mais je n'ai pas fait suffisamment attention à mon alimentation. Je pense que ma motivation première était de retrouver une certaine fermeté (que j'ai trouvé). Je vais continuer car cela me fait du bien au corps et au moral.

Je découvre des muscles que je ne connaissais pas. Enfin je peux travailler l'arrière de mes bras qui commençaient à faire de l'ombre sur le sol (j'en rajoute un peu).

Le prix reste correct à mes yeux car je considère mon bien-être et mon apparence comme une priorité. C'est néanmoins un budget à prévoir. Mon coach joue dans ma progression un rôle essentiel et sans elle je n'aurai jamais obtenu ces résultats.

Ma coach 06 23 18 06 59

Je me sens en harmony

La politique est chez moi

Je suis cernée. Dans chaque pièce de mon appartement, j'entends les débats sur LCI ou LCP.

Depuis bientôt 2 mois, je me nourris de politique.

Le premier tour est passé. En arrivant au bureau de vote, j'ai cru que j'allais me servir du pretexte de ne pas avoir reçu ma carte d'électeur pour filer à l'anglaise. Trop tard, mon amoureux a pris les choses en mains et une personne responsable du bon déroulement du bureau de vote s'est déplacée elle-même pour récupérer ma carte sans que je doive faire la queue. Comment voulez-vous que je lutte avec tant de gentillesse. Je me suis donc convaincue, que j'avais une utilité ce jour et que certaines personnes comptaient sur moi (dont mon amoureux). En fait, c'est ça le truc, c'est qu'il y a toujours une personne qui compte sur vous et que vous ne devez pas décevoir.

En sortant j'étais dans un état proche de la crise de larmes. J'étais énervée et contrariée.

Le résultat est tombée... Et là "surprise" Gauche/Droite. Rebelotte, je doute, rebelotte je rale, rebelotte j'ai le droit à des débats de quartiers très animés.

Lorsque j'entends Miss Royal, je dois dire que ses discours ne me sont pas accessibles sur le long terme. Je pense avoir un cerveau qui tourne plutôt bien, soit un bon pentium, mais lorsqu'elle répond à une question simple, je décroche à partir de sa troisième phrase.

Mr Sarko est plutôt clair, net et précis. Au moins on sait à quoi s'attendre.... Comme le dit son slogan de campagne éléctorale "TOUT EST POSSIBLE" (le pire comme le meilleur).

Toujours est-il que je vais (DOIS) voter pour un programme politique et non pour boycotter une personne. J'ai écouté les débats, j'attends le tête à tête Sarko/Royal pour concrétiser mon choix.

A ce jour, je suis assez admirative des militants et de ces deux candidats, même si je ne suis pas très à l'aise avec la politique. Décidément, je n'adhère pas et je fais limite un rejet.

Je me sens un peu prise en otage car je n'ai pas le choix (en belgique le vote est obligatoire. Si vous ne votez pas vous avez une amende). Je ne suis en aucun cas maître des décisions que prendra ce nouveau président et pourtant je vais (DOIS) voter. "Assume Vanessa" me dit ma petite voix intérieure.

La mission pour ce nouveau président va être différente de son prédecesseur et j'espère très sincèrement que notre beau pays le restera.

Le 6 mai 2007 j'irai (JE DOIS) voter

Quelle chance je peux voter Dimanche

Enfin j’espère car je n’ai toujours pas reçu ma carte d’électrice.

Oui c’est vrai c’est une chance de pouvoir voter… Encore faudrait-il savoir pour qui ?

Moi la petite gauchiste embourgeoisée (bobo comme dirait l’autre).

Pour comprendre, j’ai bien été tentée de m’y intéresser. C’est vrai aujourd’hui, je suis passée de l’autre côté, je suis une grande personne responsable avec un enfant, je devrais me sentir concernée.

Alors y’a deux choses, soit, je ne comprends rien, soit, je ne regarde pas les bonnes émissions ? On ne se met pas dans la politique qui veut.

Je suis admirative face à mon amoureux qui connaît parfaitement les hommes politiques, leurs parcours, leurs histoires. Ses choix sont réfléchis, il pèse le pour et le contre et sait pourquoi il vote et va choisir telle ou telle personne.

Alors dimanche je vais aller voter avec la peur au ventre (je me sens un peu impliquée tout de même dans l’avenir de notre beau pays). Je n’aurai malheureusement aucun argument valable (en dehors de ceux récupérer à droite et à gauche et qui me paraissent crédibles) pour justifier mon choix.

Je vais éviter de trop en parler autour de moi, car ce que j’entends me fait hérisser le poil (façon de parler). Une chose me rassure (si on peut dire), je me rends compte que je ne suis pas la seule à n’y rien comprendre et à être indécise sur mon choix.

Je suis évidement certaine de ne voter pour aucun extrême. Non la politique ne m’intéresse pas, ou plutôt ce sont les hommes qui la représente qui n’arrivent pas à me faire m’y intéresser. Le seul qui puisse m’y faire goûter sans trop de dégoût, c’est mon amoureux. Son avis m’intéresse et lui écoute le mien. Nous pouvons échanger et c’est très agréable.

Je suis souvent dans l’agressivité car comme toutes les personnes qui ne maîtrisent pas un sujet, le fait de s’emporter donne de la contenance.

C’est un sujet sur lequel je me sens totalement larguée mais promis je vais participer

Ma vie de Sims

J’ai parfois l’impression d’être un personnage dans une famille de Sims.

Sims est un jeu de simulation de vie.

C’est vrai le matin, nous nous croisons avec mon amoureux, hop un bisou, hop une douche, hop on s’habille, hop on crie « j’y vais à ce soir bonne journée », hop je cours, je cours, je cours (parfois je tombe), hop j’arrive au travail, hop je déjeune, hop je travaille, hop je pars récupérer mon fils, hop je nourris mon fils (car dans le jeu si vous oubliez de nourrir votre enfant, attention, il y a de graves conséquences), hop je dîne, hop mon amoureux rentre, hop un bisou, hop activités soirée (repassage, machine, blog, calin, télé, lecture, sms etc…) hop toilette et mon fils va au lit et HOPPPP une soirée de bouclée.

La nuit, on dort (théoriquement), le réveil sonne et c’est reparti pour d’incessants sauts de puce.

Dans le jeu comme dans ma vie tout doit s’équilibrer. Chez les sims, c’est pareil, pour les faire évoluer, à savoir : l’amitié, l’amour, la propreté, l’alimentation, les sentiments, le travail, l’argent etc. Vous avez un baromètre régulateur de toutes ces fonctionnalités de vie. Si vous n’êtes pas équilibré, ça peut très mal se terminer. Nous on a pas de baromètre mais peut-être qu'un jour on fonctionnera avec une batterie de rechange.

On a tous une part de SIMS en nous

Tamara de Lempicka

Je suis allée voir l'exposition de ce peintre que j'adore au musée des années 30. Tamara de Lempicka, grande artiste peintre des années 20-30 (période Art déco). D'origine Polonaise née en 1898. Elle est très douée, très charismatique, mystérieuse, intelligente et veut réussir à s'intégrer dans les milieux huppés.

J'aime beaucoup la franchise de ses peintures. Elle explore des couleurs qui font contrastes avec le fond de toile souvent gris. Ses portraits dévoilent des personnalités très différentes avec une expression dans leurs regards très équivoque et ambiguë, des regards qui s'interrogent. C'était une personne avec une forte estime d'elle-même qui pouvait se comporter de façon odieuse pour arriver à ses fins.

Elle illustre parfaitement l'époque des années folles à travers ses peintures avec toutes ses dérives, ses nouveautés dans les comportements de la petite et haute bourgeoisie.

Je n'aurais, je pense jamais pu être amie avec  une femme comme elle. Elle reste néanmoins fascinante par son grand talent, son ambiguité dans les rapports humains, son côté énigmatique et sa force de caractère.

J'ai choisi la photo qui illustre cet article car j'adore le regard de cette femme ainsi que le détail du drapé.

La peinture fait vivre l'imagination et créer des émotions

Les bienfaits de la musique

La musique est pour moi un moyen d'exprimer et de ressentir des émotions. Elle me permet d'éprouver des sentiments très forts. Je peux grâce à elle relativiser certains moments plus difficiles de ma vie ou au contraire, amplifier mes grands moments de bonheur.

Elle influence mon état d'esprit dès le matin et me poursuit parfois jusque dans mon sommeil. Certaines musiques allèges mon esprit surchargé par le quotidien.

Je me fais souvent cette remarque "ça y'est, j'ai trouvé ma musique". Je l'écoute jusqu'à l'écoeurement et une autre arrive pour prendre sa place. C'est un peu comme un parfum qui peut répondre à une envie d'un instant T et puis qui chassé par un autre, s'en va flirter sur quelqu'un d'autre.

Mes goûts comme en lecture sont très diversifiés, à partir du moment où je me sens transporter par les paroles et la mélodie.

Je laisse place à mon imaginaire et je ne suis plus moi. Je suis cet être en transe. Ca ne se voit absolument pas mais à l'intérieur de moi, je remue émotionnellement et je ressens de grandes sensations de bien-être.

Je me suis souvent retrouvée au bord des larmes (pour ne pas dire en larmes) après avoir éprouvé toute l'émotion d'une chanson ou musique liée à un film ou à un moment intense de ma vie.

La musique adoucit les moeurs et les moeurs enrichissent la musique 

Celle qui n'aimait pas lire

Je suis sur le point de terminer le livre de Mikaël Ollivier "Celui qui n'aimait pas lire". L'histoire d'un enfant, plus contemplatif qu'actif et tous les aléas de son  enfance à son adolescence qui l'ont poussés petit à petit à aimer lire. Pendant mon trajet matinal qui m'emmène sur mon lieu de travail, je suis absorbée par ce livre qui me fait sourire, qui m'émeut et qui me fait faire quelques mimiques spontanées, tel qu'un mouvement de sourcils ou une bouche qui se tord de compassion. Je me reconnais, me sens comprise et peut-être finalement normale.

je me découvre au fil des pages à travers cet auteur et sa propre histoire. Toutes ses émotions dont il parle, je les aies souvent ressenties sans pouvoir mettre des mots dessus et sans savoir qu'elles m'étaient légitimes. On m'a toujours jugé rêveuse et donc peu crédible pour beaucoup de choses. A l'école c'était "Vanessa pourrait mieux faire, si elle était moins dans la lune". C'est incroyable ce que la lune dans ce contexte là, n'intéresse personne. Lorsque le premier homme a marché sur la lune, on en a pourtant beaucoup parlé. Il a quand même bien dû y penser à cette lune avant. Peut-être même qu'il était souvent dans la lune étant petit. Bref, moi je l'aimais ma lune et aujourd'hui, elle est encore mon refuge. Elle me préserve des choses pas belles qui peuvent m'entourer. C'est comme ça.

Moi aussi comme l'auteur, j'avais une soeur intellectuelle (lui c'est son frère) qui passait son temps à lire (toujours d'ailleurs). Ce que j'adorais, c'est quand elle me disait "je viens de terminer une merde à lire", moi qui avait du mal à terminer un bon livre, alors une "merde" je n'aurais jamais perdu mon temps à ça. Mes parents faisaient souvent des comparaisons douteuses entre mon intellectuel et le sien "Vanessa, elle ne fera pas de grandes études mais elle est gentille", je résume grossièrement ce que j'ai pu comprendre petite ou interprété. Peu importe, j'ai bien senti que l'école n'était pas "gentille" avec moi et que la vie n'était pas un jeu. Enfant, je croyais que tout serait possible. Pourquoi ? je ne sais pas. On me disait mature ?? J'ai des doutes à présent. A 11 ans j'ai été touchée par la maladie et mes parents ont été, il me semble, dépourvus de stratégie face à mon éducation et n'ont pu projeté d'avenir ou de carrière en ce qui me concerne. Ils voulaient certainement que je guérisse et que je sois heureuse (c'est légitime). C'était suffisant pour eux. Encore une fois, c'est ce que je pense aujourd'hui à travers mes yeux d'adulte.

J'avais rencontré une prof de Français qui avait tenté de me donner goût à la lecture avec Tristan et Iseult. Certes, j'avais aimé, mais pas à me dire, "whouaaa quel chef d'oeuvre, comment ai-je fait pour vivre jusqu'à maintenant sans avoir connu ce livre". Ca restait pour moi très scolaire, puisque je devais l'étudier en cours. Un livre que j'ai aimé lire et étudier est "sa majesté des mouches" de William Golding.

Et puis, j'ai fais du théâtre car je voulais en faire mon métier. Je sentais que je pouvais offrir beaucoup de moi et de mes émotions à un public. je me suis cherchée sans vraiment me trouver. Comme une mauvaise dissertation, j'ai manqué de structuration et je me suis laissée échouer sur la première occasion professionnelle. Je suis un échec scolaire et finalement ça peut très vite arriver, même avec du potentiel.

Je ne suis pas une intellectuelle, je suis une émotionnelle...

Aujourd'hui et comme beaucoup de personnes, je ne suis pas à ma place professionnellement... J'ai une place... et je ne me plains pas mais voilà c'est un constat par rapport à ce livre, où l'auteur va être guidé par ses proches et par de gros déclics personnels, qui font qu'il pourra prendre en main son destin.

A quand mon grand déclic...

Comme on dit, "ton destin est entre tes mains" mais ma destiné où est-elle ? Sur la lune peut-être ?

Le 1er homme de ma vie

Mon père disparu injustement (si il y a une justice pour ce genre de drame) il y a 5 ans. Il me manque de plus en plus et il n'y a pas un jour où je ne pense pas à lui. J'avais besoin qu'il soit sur mon blog. Lui qui détestait poser ou être pris en photo, le voici on ne peut plus à la merci de tous les regards de la planète. Je suis fière d'avoir eu un papa comme toi et je veux te voir continuer à exister à travers ce blog. Papa je t'aime et tu me manqueras pour toujours (c'est vraiment la soirée nostalgie, mais c'est la faute de ces photos. Non très sincèrement, j'en ai besoin).

Le passé me fait avancer dans le futur et mon futur m'aide à accepter mon passé

Ta fille