Vanessa en Harmony

L'artisan parfumeur ou mes souvenirs de jeunesse

J'ai découvert l'artisan parfumeur vers l'âge de 14 ans grâce à la mère de ma meilleure amie de l'époque.

J'avais beaucoup d'admiration pour cette femme qui était journaliste à Libé et qui menait une vie de femme libre comme je peux l'entendre.

Ces parfums racontent tous une histoire (la preuve par mon billet), ils sont légers et mettent en valeur la personnalité de chacun sans l'alourdir tout en tenant et dégageant de délicates effluves sur la peau.

http://www.artisanparfumeur.com/fr/index2.html

Avec mon amie, nous lui dérobions un peu de son parfum avant de sortir et ce parfum m'enivrait de douceur et de fantasmes. C'était le célèbre "mure et musc" du célèbre Artisan Parfumeur.

J'ai mené ma vie d'adolescente en lui restant très peu fidèle car peu de revenus à ce moment, puis adulte, je lui suis redevenue totalement liée. Aujourd'hui ce parfum ne me fait plus autant d'effet, mais il me procure toujours une très grande joie au moment de le vaporiser sur moi et en fin de journée, lorsque je retire mes vêtement et qu'il s'en dégage quelques fragrances.

Ce qui rendait ce parfum encore plus émouvant, c'était l'effluve qu'il laissait dans la maison de mon amie. Ce dernier, mélangé à l'odeur de leur intérieur Parisien. Je me souviens de ce canapé en velours bordeaux, imprégné de tabac froid et d'un reste de mure musc. Cette association  qui pourrait passer pour écoeurante me rassurait.

J'ai passé de longs moments assise dessus à discuter avec mon amie, nos amis et sa mère.

Mon amie me manque et me manquera toujours. La vie nous a séparé, la maladie peut-être aussi. Mon manque de disponibilité, je n'ai pas été à la hauteur  et pourtant j'avais tout fait pour devenir son amie. Elle était comme une soeur, une amie, un livre sur moi.

Jamais je ne l'oublierais, elle restera à tout jamais gravé dans ma mémoire et même si aujourd'hui j'ai fais le deuil de ce manque, une blessure reste ouverte. Personne n'a pris sa place car de place je n'en donne pas et de surcroît, je n'ai plus 14 ans.

Comme beaucoup, très peu sont élus dans mon coeur. Je m'ouvre très vite mais me referme aussi vite. Mes vrais amis le savent et le respecte.

Mon amoureux m'a apprivoisé et a une faculté à analyser les personnes atteintes du syndrome de "prise de tête" hors normes. Je suis un cas pathologique pas des moins intéressants mais des plus courants. Fuir pour mieux revenir ou l'inverse parfois.

Mon parfum, c'est un peu de moi, alors je veux que ce dernier m'accompagne et me raconte chaque jour

Trouver l'équilibre

J'ai un peu de mal à trouver mon rythme en ce moment.

J'arrive c'est certain, au 9ème mois de grossesse et les ballades se font plus rares ou sinon plus courtes.

Mais quel bonheur de vivre au jour le jour, de prendre son temps, je profite à 100 % de ces moments seuls avec mon fils, encore unique.

Je savoure ces derniers instants comme si la vie allait s'arrêter après la naissance du second.

Pourquoi ?? Je le sais très bien au fond de moi et ce blog m'aide à l'inscrire, le graver comme une preuve vivante de mes émotions, mais l'admettre en y plaçant des mots me paraît peu important et même pathétique.

En résumé, j'ai la trouille,

de quoi ??? Peut-être de ne pas maîtriser...

Et alors, et après ???

Mon planning s'adapte à mes performances actuelles, je dors beaucoup le matin une fois que mon fils est à l'école (j'en profite), ensuite, je fais ce qu'il faut pour que ma maison ne ressemble pas trop à beyrouth.

Depuis que je suis enceinte, j'ai du passer une fois l'aspirateur, c'est mon amoureux qui le passe depuis (c'est pas super régulier, heureusement les lingettes swiffer existent pour ne pas les nommer). J'ai également une sorte de balai électrique, top, car il ramasse tout et il y a une petite réserve que j'ai juste à vider à la poubelle (très écolo) ça évite de sortir tout le matos.

Finalement, les journées passent très vites, je ne m'ennuie jamais mais j'ai toujours cette sensation de ne pas avoir fait assez de choses.

Je ne lis plus, je ne fais plus de bijoux en perles. En revanche, j'ai créé des liens avec beaucoup de personnes qui habitent près de chez moi et je dois dire que cela m'apporte beaucoup.

Avec mon rythme de travail d'avant ma grossesse, je n'avais pas tellement le temps de prendre le temps, aujourd'hui je profite de ces moments sociaux avec mon entourage de promiscuité.

Des amis viennent me voir jusqu'à ma lointaine banlieue (30 km environ de Paris), même parfois de Province.

Je me fais à ma vie de maman sans travail et je sens bien que c'est un moment que je dois vivre à 100 %.

Je ne pourrais pas je pense, rester sans travailler, mais pourquoi pas trouver une reconversion professionnelle d'ici quelques années. C'est vraiment navrant que nos structures professionnelles donnent très peu l'occasion de pouvoir changer d'orientation tout au long de notre vie. nous sommes parfois cloisonnés à l'intérieur d'une performance ou d'un statut et c'est souvent très difficile d'en sortir.

Avec l'arrivée de mon second fils, je vais devoir de nouveau trouver mon équilibre entre mon grand, mon mari et moi. J'aime le changement, je veux du changement et dès que cela arrive, je panique. Je suis bourrée de paradoxes.

Je me rends compte que j'ai besoin de cet équilibre mais qu'une fois qu'il est là et bien installé, je ne le supporte plus et je suis prète à tout faire exploser. La maternité m'aide à devenir plus sage et sereine.

Cet équilibre, je le veux et je l'aurai

Les blagues de blondes

Ca doit bien faire 5 ans que je suis victime inlassablement de blagues sur les blondes par des amateurs. Au départ, ça ne me faisait pas rire et en fait, aujourd'hui ça ne me fait toujours pas rire.

Le pire c'est dans le milieu professionnel, où lorsque certaines personnes se lâchent et pensent créer la blague de blonde qui va faire rire tout le monde et me mettre mal à l'aise.

En fait, je suis plutôt fière d'être blonde dans ces moments là car très souvent, je suis la seule et finalement tout le monde fini par me regarder avec un air du genre "excuse-le tu sais, il tente de se faire remarquer". Total, c'est moi que l'on regarde et lui que l'on remarque pour son manque de tact. Ca devient un véritable fiasco et piège à ploucs ces blagues à blondes.

Je ne pense pas que les blondes aient moins d'humour mais franchement cataloguer une personne rien qu'à la couleur de ses cheveux est tout de même très limité.

Je ne vais pas en faire un fromage car c'était juste un petit coup de gueule sur ce fléau qui m'a véritablement interpellé. Je me suis alors renseignée sur l'origine de ces pauvs' blagues. Cela proviendrait du Canada où là bas les petites amies des garçons sont appelées "ma blonde".

Après la déformation aidant, nos petits français qui sont vraiment très drôles et spirituels ont pensé à recycler cette appellation de la blonde dans un autre registre.

Je me rends compte à présent que de plus en plus de filles tendent le bâton avant de se faire battre en tenant les propos suivants "oh tu sais, je suis blonde" ou alors "je vais faire ma blonde". Ca devient presqu'une qualité... On s'en sort comme on peut.

Je dois même avouer qu'il m'arrive parfois d'utiliser certaines ficelles de blondes pour faire rire. C'est tellement facile et bizarrement ça marche à tous les coups. Ca me déculpabilise lorsque je sors une bêtise grosse comme moi et finalement, les personnes m'excusent plus facilement peut-être inconsciemment ils se disent "bha oui elle est blonde". aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh mais c'est horrible ce que j'écris. Bon allez j'arrête c'est beaucoup trop réducteur et ça devient pathétique.

Sur ce, blondes ou brunes, il faut choisir.

Vivement les vacances...

Comme tous les ans depuis que P. est né, je me creuse la tête pour trouver l'endroit idéal de nos vacances.

Après deux ans consécutifs passés au club Med, j'en avais un peu marre de me retrouver à table avec des personnes avec qui je n'avais aucun point commun et ça dès le matin au petit dej.

Ensuite, il y a le côté pour avoir un transat, il faut se lever à 7h00 et mettre une serviette dessus. Sympa pour ceux qui comme moi arrivaient à 10h00 et là plus un seul transat. Bref, c'était la guerre dès le matin et moi la guerre c'est pas du tout mon truc. J'aime pas cherché ou avoir l'air de virer une personne qui s'aprète à partir en faisant le pied de grue à côté d'elle. Mon amoureux y arrive bien sans avoir l'air de rien. Le culot, il faut en avoir pour survivre. Heureusement qu'aujourd'hui, je survis malgré tout, peut-être et certainement moins bien que certains.

Bref, le programme, c'était,

9h00 : petit dej,

10h00 : petit café et jus d'oranges pressées au bar,

10h30 - 12h00 : Piscine ou plage,

12h10 : On se précipite au restaurant pour éviter le monde et se trouver une table en intimité (si on peut appeler cela comme ça),

13h00 : détente ou jeu autour de la piscine,

14h00 : sieste, lecture au choix...

15h30 : on retourne à la piscine ou plage,

17h00 :  goûter,

18h00 : On se prépare pour le dîner,

19h30 : Dîner avant la cohue,

21h00 : Spectacle, que l'on ne voyait jamais car P. voulait rentrer se coucher,

21h30 : terrasse de notre chambre comme deux vieux à entendre tout le monde faire la fête. Impossible de dormir,

Et rebelotte tous les jours jusqu'à épuisement et écoeurement... C'est pas le bagne non-plus

Mon amoureux faisait un peu de bâteau, moi un peu de danse aquatique, un peu de nage mais en fait le monde pendant 15 jours sans pouvoir décider de oui ou non si j'en ai envie, très peu pour moi.

Maintenant avec un enfant en bas âge, c'est assez confortable car on peut se permettre d'avoir du temps libre pour soi, en le laissant parfois au mini-club.

Les excursions, c'est pareil, je ne voulais pas laisser mon bonhomme toute la journée sans le voir, alors nous n'en faisions pas et comme en général, vous êtes isolés, hé bien vous mangez du club du matin au soir.

Ensuite, nous avons eu les vacances famille. A refaire, hé bien non.

Les vacances, un peu à l'aventure, pas mal mais pas trop mon truc non-plus avec un ou des enfants.

Les vacances avec maison et piscine. Ca en fait j'ai adoré, car en effet, on devait faire le repas, les courses etc.. Mais quel plaisir de pouvoir vivre au rythme que l'on veut sans contrainte de rien ni personne.

Je pense que cette année, nous partirons à 4 dans une maison que je vais louer. J'en ai repéré une magnifique mais elle était déjà prise l'année précédente et cela pendant deux ans. Alors on verra bien si il y a un désistement. J'en rêve tous les jours mais la propriétaire ne m'a pas encore répondu. Ca fait deux fois que je la relance, par tel, par mail, je vais finir par lui envoyer une fusée. J'ai peur qu'à force elle m'attaque pour harcèlement.

Si il faut je mettrais une option pour 2009.

Bref, pour conclure, les vacances c'est sacrée surtout avec des enfants.

Le club c'est bien mais une semaine pas plus,

La famille c'est bien mais pas tous les ans,

Le camping jamais essayé et ça ne me tente pas trop,

Les amis, jamais essayé mais pourquoi pas,

La villa, pour le moment c'est ce qui nous convient le mieux pour des trouglodites comme nous.

"Vacances, j'oublie tout, plus rien à faire du tout"

Katie Melua

J'ai découvert cette musique et cette chanteuse qui me fait un peu penser à Dido. Sa chanson if you were a sail boat me transporte et me ramène en enfance. Sa voix, la mélodie, le clip vidéo (qui à mon avis aurait pu être plus créatif).

Cette chanson me transporte et pour moi la musique sert à cela. Peu importe la chanson, peu importe les paroles. Le tout pouvant être un véritable délice. Je me délecte de sa voix jusqu'à l'écoeurement. Une chanson me plaît souvent dès la première fois et ensuite il y a celles que j'adore à la seconde voir troisième écoute. Mais lorsque c'est au premier son, il me la faut tout de suite et je suis comme une folle surfant sur tous les sites possibles et inimaginables avec comme seul but, trouver ma drogue, car dans ces moments là, je ne peux pas appeler cela autrement.

Tous les moteurs de recherche y passent. Je télécharge ma musique (en payant) et je me commande en parallèle le cd pour pouvoir l'écouter dans ma voiture. Les radars ont qu'à bien se tenir car lorsque je suis en transe, la limitation de vitesse n'existe plus. Maintenant avec Katie Melua, c'est tellement doux que je ne devrais pas faire d'entrave au code de la route.

Merci Katie de m'avoir fait rêver et transporter dans cet espace où je peux me réfugier. C'est un petit espace dans ma tête et mon coeur où tout est possible et je me sens bien. Je quitte la terre pour aller sur la lune (la fameuse) pour éprouver des sensations proche de la méditation et du phantasme. C'est mon côté ésotérique qui prend le dessus.

C'était ma minute en toute intimité

Un chat sinon rien

Cet été, un chat égaré s'est pris d'affection pour mon fils qui a tout de suite créé des liens limite fusionnels. Il se prenait pour un chat et grimpait dans les arbres pour le suivre. Le seul hic est qu'il n'arrivait pas à en descendre et nous étions alertés par des cris persans (pas du chat, c'était un chat de gouttière) et nous devions à notre tour (c'est mon amoureux qui montait car moi avec mon bidon, hors de question) pour récupérer notre chaton.

Le chat venait chaque matin réclamer son  butin, ce qui m'énervait prodigieusement (j'aime pas les personnes intéressées), car pour tout dire, je n'aime pas tellement les chats. Je trouve cela beau, doux et avec beaucoup d'autres qualités. Nous avons toujours eu des chats dans ma famille, mais des chats qui griffent au moment où je m'y attendais le moins, alors forcément, ces souvenirs n'aidant pas, je suis un peu craintive par rapport à ces bêtes qui me fascinent malgré tout.

Finalement, cette petite boule de poils a eu gain de cause et je me suis prise d'affection pour elle, en lui ouvrant notre porte et en lui offrant ce qu'un chat aime par dessus tout, du poisson.

Chaque matin, mimi avait son petit morceau de thon. Disons que j'achetais un peu ma tranquillité, car mon fils était quasiment envoûté par cette petite boule de poils et passait son temps à la suivre et limite à la harceler. Chacun se cherchant de son côté.

Un jour Mimi est partie sans nous le dire et là, mon fils est arrivé en larmes, j'ai cru qu'il était arrivé une catastrophe tellement il sanglotait. Finalement après 5 minutes de mise au point, j'ai enfin compris que Mimi était passée par le mur et avait traversé la rue et qu'elle s'était sans doute (au regard de mon fils) faite écrasée. Il a fallut chercher Mimi dans tous les alentours et c'est au bout de 20 minutes que nous avons vu réapparaître notre petite colocataire. Je n'ai jamais été autant heureuse de la voir.

Un peu comme dans titi et gros minet, il y avait dans le jardin, une cage géante abritant un superbe perroquet que notre Mimi harcelait constamment en montant sur le dessus de la cage et terrorisant le pauvre volatile que j'essayait de protéger comme je pouvais. Mon fils encourageant la chasse et en aidant Mimi à s'introduire dans la cage. J'ai passé une partie de la semaine à surveiller ce pauvre perroquet qui était terrorisé et refusait par conséquent de s'alimenter. J'étais responsable de cette bête car nous avions loué cette villa et j'avais comme consigne de nourrir et d'hydrater ce dernier.

Il fallait choisir, c'était soit, le chat, soit le perroquet. Heureusement ce ne fût ni l'un ni l'autre, la semaine se termina sans crime ni châtiment et nous avons rendu la villa sans avoir à répondre de la perte de leur volatile.

Mon fils a gardé une centaine de photos et vidéo de Mimi qu'il s'est longtemps passé en boucle.

A présent tout est rentré dans l'ordre et je suis prise de nostalgie en voyant notre petite Mimi qui finalement était vraiment une adorable petite bête.

Je me suis réconciliée avec la gent féline même si je ne suis pas très léopard dans mes goûts vestimentaires

J’ai une sale tête

C’est fou comme mon visage peut me réserver quelques surprises chaque matin. Des bonnes comme de très très mauvaises. Chaque jour est une nouvelle aventure face au miroir.

J’analyse le cas et je pars dans une stratégie pour améliorer le tout. Ca me demande une concentration énorme et dans ces moments là, il vaut mieux éviter de me parler.

C’est un peu déstabilisant pour mes proches qui ne comprennent pas bien ce changement d’humeur. Il y a des matins où tout part en vrille.

Bizarrement en vieillissant, je me trouve rapidement mieux. Le maquillage tient mieux, je peux me permettre de porter un peu tout ce que je veux avec plus de crédibilité qu’avant.

Je dis vive les 35 ans, mais faudrait que cela s’arrête 5 ans de plus pour vraiment en profiter. Ca passe trop vite.

J’ai pourtant essayé de lutter contre le maquillage que je n'affectionne pas particulièrement en restant naturelle. Malheureusement, j’avais toujours droit aux réflexions (justifiées certes).

« t’as l’air fatigué » ou « t’as une petite mine » en gros, t’as une sale tête.

Les jours où je me maquille, j’avais le droit à

« t’as bonne mine aujourd’hui. Pas que les autres jours non, mais aujourd’hui t’as l’air en forme hahahahahahah »

Bien obligée de rire à mon tour même si en général ce genre de compliments m’agace.

Je n’en vois pas l’utilité et surtout, pour ma part, je n’éprouve jamais l'envie de faire ce genre de commentaire.

Pas que la tête des gens ne m’intéressent pas mais une personne vit et chaque jour apporte son taux de peines, de joies, de rire, d’émotions, alors un visage toujours au top, c’est flippant.

J’en connais des personnes qui ont toujours la même tête au fil du temps. Je dis chapeau, moi j’y arrive pas. Ma tête elle change tous les jours sans aucune maîtrise de ma part, artificielle ou naturelle.

Pour moi, une jolie personne est jolie même fatiguée.

Le pire, est lorsque je fais un effort considérable en trouvant le résultat concluant et que les réflexions fusent du mauvais côté.

« t’as l’air fatigué aujourd’hui » et là en général, je suis limite agressive et je réponds :

« non je ne suis pas du tout fatiguée »

Ca crée une sorte de malaise car la personne se rend bien compte de sa petite bourde et comme elle voit que cela m’agace légèrement, les choses tombent dans le pathos du style :

« ha bon, non mais je disais ça car je t’ai vu avoir meilleure mine, mais le prend pas mal » et blablabla et blablabla je m’enfonce et moi avec….

Alors moi au naturel, ça n'est pas possible. Quelle est la solution ???

Moi je la connais, c'est beaucoup de sommeil, à volonté et à la demande et je retrouve un teint qui ressemble à celui de mes tulipes sur la photo.

Maintenant, c'est une solution éphémère dont je profite pleinement actuellement, étant donné que je suis enceinte. Je n'ai jamais eu autant bonne mine que maintenant.

Avoir une sale tête, peut-être, mais faudrait pas que je devienne en plus parano

Mes Nohohons et moi

Il en manque un à l'appel mais il est posé sur mon bureau, c'est d'ailleurs le premier que j'ai acheté et qui suscite chez les personnes avec qui je travaille, beaucoup de questions (c'est un point positif, la communication dans le cadre du travail).

Du coup, j'en ai acheté un second pour mon fils (le orange) et j'ai craqué pour un petit vert que je devais offrir et puis que j'ai finalement adopté, à force de pression psychologique de la part de mon fils.

Le Nohohon aide à apporter équilibre et harmonie dans mon quotidien lorsqu'on suit les principes de la philosophie du Feng Shui (ça ne reste que théorique pour moi).

Ils nous arrivent tout droit du Japon (fallait s'en douter) et ont chacun un rôle bien précis lié au principe du Feng Shui. Il faut les placer dans différentes directions pour influencer de bonnes ondes (j'en suis pas encore là).

Moi ce qui me fascine c'est que cela fonctionne sans pile, uniquement à la lumière. Aujourd'hui, il ne fait pas très beau et c'est pour ça que je les pose près de la fenêtre car sinon, ils ne bougent pas. Celui qui est posé sur mon bureau dit oui en hochant la tête. Le vert secoue la tête de gauche à droite et le orange déplace sa tête d'avant en arrière.

Le dernier que je souhaiterais m'offrir depuis longtemps est une fleur qui danse, rien qu'avec l'effet de la lumière.

J'y connais absolument rien ou presque en Feng Shui, mais je sais que c'est bon pour l'ésprit et je ne doute pas de m'y mettre un jour.

Mais comme je suis un peu excessive (voir note), je crains de ne devoir changer tous les meubles de disposition pour trouver l'harmonie, selon la méthode Feng Shui et je ne suis pas certaine que mon amoureux approuve, nous qui venons de refaire la cuisine, la salle de bain et divers changements...

Je ne sais pas si le Feng Shui apporte également la sérénité dans son couple après avoir jeté ou virer tous les meubles qui n'étaient pas propices à la détente de mon esprit.

Chaque chose en son temps, aujourd'hui, je mise sur mes petits Nohohons qui en dehors de m'apporter la paix intérieur, me font les contempler avec fascination et c'est déjà beaucoup.

Je suis assez étonnée, car c'est mon amoureux qui m'a lui-même proposé de les mettre sur le rebord de la fenêtre de la cuisine. Ca n'est pourtant pas du tout son style, comme quoi, je pense réellement que ces petits personnages peuvent influencer le quotidien, voir les relations avec les autres.

Je pensais qu'il plaisantais, hé bien non, même pas, mes Nohonos sont sur le rebord de la fenêtre depuis bientôt maintenant un mois.

J'ai même dérobé celui de mon fils qui n'a pour le moment rien dit. Whouaa, c'est puissant le Feng Shui.

Lors d'un entretien individuel, il ne faut pas hésiter à sortir son Nohohon, ça peut créer des liens.... Non je plaisante, mais je rêve de le faire.

Mes Nohohons sont des petits compagnons virtuels, c'est puéril, un peu beaucoup inutile et j'aime bien

Pour un départ imminent

Le jour "j" approche et je viens de m'attaquer à ma valise ainsi que celle de mon petit bonhomme. J'ai l'impression de partir en vacances et comme toujours, de ne pas avoir la place suffisante pour tout mettre dans mes bagages.

Moi, c'est plutôt simple au niveau vestimentaire, pyjamas (amélioré tout de même, histoire d'être présentable sur les photos), tout doit être jettable pour ce qui est des dessous... J'ai pris une ou deux tenues de ville. Bref, jai l'impression que c'est la première fois que j'accouche, je ne me souviens plus de grand-chose, si ce n'est que j'ai dû sortir en catastrophe de la clinique car ils faisaient d'énormes travaux de rénovation.

Cette fois-ci, appareil photo et caméra seront présentes car avec ma petite mémoire, au moins je ne risquerai pas d'oublier ces moments uniques. Ca passe très vite et les enfants sont ingrats dans ces cas là, ils ne vous croient pas lorsque vous leur racontez les aléas de ces quelques jours passés à la clinique.

Je dois préciser que je ne suis pas une maman très maman, alors il y a souvent eu des petits loupés. Comme le premier bain. Au départ, je pensais que cela allait être un véritable moment de détente et de plaisir à partager avec mon petit. C'était un peu comme passé un examen devant un jury. Déjà le bb est vraiment petit (le mien en l'occurrence, né 3 semaines avant). C'est tout mou et une fois mouillé, ça glisse comme une petite savonnette.

Ensuite, il y a la partie que j'aimais vraiment pas, c'était de lui nettoyer et désinfecter son nombril. En fait, c'est une partie du cordon qui reste et qui est attaché avec une espèce de petite pince (que j'ai gardé en souvenir), mais qui ne lui fait pas mal et le bout de ce reste de cordon doit tomber et devenir un beau petit nombril (ce qui est le cas pour mon petit P.). Je comprends pourquoi la médecine ne m'a jamais attirée. Heureusement et je remercie le saint nombril pour ce miracle, à savoir, son petit cordon est tombé juste avant de rentrer à la maison. Je n'avais donc plus grand-chose à faire en dehors de mettre un peu d'éosine dessus pour assurer une bonne cicatrisation.

Je pense mieux m'en sortir lors ce cette épreuve et assurer devant toutes mes copines de maternité et le grand jury de puéricultrices.

Je ne veux pas dépeindre un tableau trop noir de ce moment qui à priori est magique, mais je parle de mes propres émotions et sensations. J'ai tendance à dramatiser mais au final, c'est un moment marqué à jamais dans notre mémoire. Il faut dire que mon premier accouchement lorsque nous en parlons a été un véritable fiasco et traumatisme, alors forcément, maintenant que je sais qu'un bon accouchement ne se déroule pas de cette façon, je ne peux qu'avoir mieux et c'est pour cela que je pars en toute confiance... Hum hum...

Ma famille s'aggrandit et ça c'est chouette. Je suis impatiente de voir la tête de mon petit T.

Comme on dit, le principal c'est de participer, alors maman parfaite ou pas, peu importe je serai là et je vais assurer...

2008, que la force soit avec moi

2008.... Dire que j'ai à peine eu le temps d'écrire 2007 que déjà, nous passons à 2008.

Bon c'est pas grave, j'aime beaucoup le chiffre 8, il est comme moi tout en rondeurs.

La nouvelle année est une étape dans notre code de Société et de nombreux pays sont réunis par la même chose mais pas toujours au même moment (décalage horaire).

Si d'autres évènements pouvaient nous réunir et surtout être diffusés, jusqu'à la nausée par le petit écran (qui aujourd'hui est devenu grand et plasmastique) comme l'est le changement de notre année.

Il y a un avantage à souhaiter la nouvelle année qui est de créer ou recréer des contacts avec voisins éloignés, famille perdue de vue ou amis délaissés. Tous les prétextes sont bons pour un nouveau départ.

Pour moi 2008, c'est un nouveau bébé à la maison, des nuits qui se suivent et vont probablement se ressembler, de la fatigue, des visites chez le médecin, des gros sourires, des agheu agheusss, des moments chargés en émotion. Reprendre mon travail en espèrant pouvoir concilier les deux, voir les trois (on sait plus combien au final, il y a de choses à concilier).

Prendre du temps avec mon amoureux, mes enfants, pour moi toute seule (c'est plus compliqué et parfois culpabilisant), ma famille, mes Amis. Retrouver la taille de guêpe que j'ai jamais eue. Lire, écouter de la musique, danser...

Rêver et prendre le temps de ne rien faire, juste être bien et surtout vivre.

Ne plus m'encombrer du jugement de P, P et J.... Ne plus être sur la défensive lorsqu'on me demande si je suis certaine de laisser mon fils au centre de loisirs alors que je ne travaille pas.

De me remettre dans la création de mes bagues et d'autres choses.

De tenter (peut-être pas en 2008 mais qui sait) une reconversion professionnelle.

D'aimer mon amoureux comme il le mérite et de donner tout ce que je pourrais pour lui faire comprendre.

D'aimer mes enfants même lorsque les choses ne vont pas comme je veux...

D'aimer mon chien, même si il est vieux, qu'il sent mauvais et qu'il ne m'aide pas à la maison...

D'aimer ma mère, même si la perfection pour elle est d'avoir une vie sans trop de vagues et que la météo reste son émission préférée.

D'être plus gentille avec ma mère...

D'aimer le sucre, même si celui-ci ne m'aime pas...

D'aimer mon frère, même si je n'en ai pas ..... Elle est nulle celle-là bon...

Faire comprendre enfin, à certaines personnes que, OUI, je suis sensible mais que malgré tout, sensible et naïve ne veulent pas dire la même chose,

De pleurer pour un oui ou un non comme une gamine,

D'essayer de changer de voix, pour avoir l'air plus sure de moi (une voix à la kim carnes (personne ne se souvient de cette chanteuse des années 80 que j'ai découvert grâce à mon amoureux, le jour du nouvel an). (Tout le monde connait sa chanson mais moins son nom).

Arrêter de mettre des parenthèses à chaque phrase....

D'aimer mon corps, transformé par le temps (oui ça joue un peu quand même) et par mes grossesses...

D'aimer ceux qui ne m'aiment pas, non c'est pas possible, ça fait trop de monde, j'ai pas le temps (on verra pour 2009)

Bref plein de bonnes choses en perspective...

2008 c'est l'année de tout est permis - Alors meilleurs voeux et bonne année